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 If I did have a tumor, I'd name it Anton.

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Tomas Gulbrandsen
Tomas Gulbrandsen
Métier : Guide de montagne
Informations : Armement: paire de piolets en titane.

Histoire: Père d'une petite fille, Cynthia. Il est venu aux Etat-Unis pour retrouver son frère Ludwig. Depuis février 2020, il est au camps de The Haven avec sa fille.

Au début de l'été, 2020, il a proposé ses services pour réhabiliter la marina et doter le camp d'un navire. C'est chose faite à partir de novembre 2020. Depuis, il effectue des allers-retours entre The haven et le NML, ainsi que des sessions de pêches.
Véhicule : Ford Mondéo
Inventaire : Beretta 90-two
Dim 28 Jan - 19:05

Shea eut un mouvement de recul en me voyant approcher. J’ignore ce que cette fille a vécu par le passer mais je n’ai franchement pas envie de savoir. Ce devait être un sacré traumatisme pour ne même pas supporter l’idée d’approcher un homme. Qu’importe, je peux comprendre alors faisons avec.

- Tu paniques et tu n’es pas rassurée. Cela dit, au vu des circonstances, ce n’est pas mal. Ta position manque d’assurance, mais elle n’est pas pire que moi quand j’ai commencé. Ecarte un peu plus les jambes. Le pied droit un peu moins en arrière. Tu vois, c’est déjà plus stable.

Ce n’est réellement pas trop mal, avec de la pratique, elle pourrait bien savoir tirer correctement d’ici quelques semaines.

- Tu es très appliquée, c’est très bien. Tu comprends vite le principe. Juste. Je vois comme tu vises et ça, ce n’est pas ouf. Il nous aurait fallu un airsoft pour que tu puisses apprécier le principe… Franchement, je me vois mal te faire tirer à balle réelle ce soir.

Je me gratte la tête, en temps normal, je l’aurais fait driller, travailler, pendant plusieurs séances étalées dans le temps. Dans le cas présent, je doute qu’elle ait envie de me revoir et quand bien même, le danger n’attendrait peut-être pas. Peut-être lui faire une démonstration ? Avait-elle déjà entendu une arme tirer ?

- Ok, rengaine, je vais te montrer comme procéder. Tu aurais besoin de plusieurs séances, j’admets que c’est peut-être dense pour toi. Entre ma première manipulation et mon premier tir, il y a eu deux semaines. Et je bossais 4 heures par jour à manipuler mon arme et parfaire ma position. Regarde bien.

Je sortis mon arme et je la chargeais, une fois le chargeur enclenché, je tire d’un coup sec la culasse pour chambrer la première balle. Je me met en position de contact et je regarde Shea :


- Tu vois mes bras, on voit qu’ils ne font pas d’efforts particuliers. Mes mains sont bien ferme sur l’arme, mais pas agrippées. C’est une question de dosage. Maintenant vois comment je vise. Tu baisse la tête et monte les bras, là je suis bien, je peux rester comme ça un moment.


Je lui fais un sourire :

- Tu veux voir un truc cool ? Regarde les bouteilles et bouche-toi les oreilles.

Dix mètres sur une cible immobile, je sais le faire. Reste à voir si j’ai perdu la main depuis toutes ces années. Je bloque ma respiration et j’appuis sur la détente. Le coup tonne à mes oreilles… et la première cible explose.

Ah quel pied !

Un deuxième et un troisième suivent, j’ai toujours le mojo lorsque je dois tirer. J’ai cependant un raté sur la quatrième bouteille et je dois m’y reprendre à deux fois. Les deux dernières partent en fumé au premier coup. 7 tirs, six touches. Pas mal.

- Voilà, ça c’est ce que j’essaye de t’apprendre. Tu ne pourras pas enchainer des tirs de précision tels avant un moment. Mais je vais te donner la base, donc, attends-moi une seconde, je vais rechercher des bouteilles.

J’en attrape trois qui trainaient non loin et je les places :

- Ok à ton tour, tu as vu comment j’ai chargé mon arme ? Fais la même chose. Calmement, a ton rythme, essaye de toucher la première bouteille. Et au fait ! Le petit bouton que tu as sur ta culasse, tourne le vers le bas. C’est le cran de sureté, il empêchait ton arme de tirer.
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Shea A. McLaughlin
Shea A. McLaughlin
Administratrice
Métier : Peintre
Informations : If I did have a tumor, I'd name it Anton. - Page 2 Tumblr_oyt7qkgRye1w40qvyo4_540

A une grande soeur » Timide, sensible et introvertie » Connue sur Tumblr pour ses oeuvres, sous le nom de Drenshara » Féministe convaincue » A pris des cours de self-défense après une agression, elle ne sort pas sans son chien, Hulk. » Déteste les hommes et ne se laisse pas facilement approcher » A un appétit de moineau » Tient une radio pirate et un blog-journal » Enquête activement sur l'infection, au risque de se mettre en danger » A depuis peu une arme à feu dont elle ne sait pas se servir » Annexes
Véhicule : Scooter Vespa
Inventaire : Kahr K9, Boîte d'Ibuprofène 200mg (30 comprimés), Kit de premiers soins (4 compresses stériles, produit désinfectant, 8 pansements, 2 bandages), Boîte de Tramadol 200mg (30 comprimés)
Dim 28 Jan - 21:21

Elle s’exécuta aux remarques de l’homme. Ecarter un peu plus ses jambes. Elle gagnait en stabilité, elle le sentait. Bon, sa posture restait crispée, mais elle sentait à chaque amélioration. Même si ses muscles commençaient à la faire souffrir à force d’être tendue comme ça. Elle avisa Anton d’un regard, pour voir dans son œillade s’il y avait autre chose à revoir. Elle rengaina lorsqu’il l’ordonna, baissant son arme en se tournant vers lui. Et à l’évocation d’autres cours, elle fronça les sourcils :

« Plusieurs séances ? » Reprit-elle, un peu surprise sur le coup. « Alors quoi… On se fixe des rencards ici tous les quatre matins ? » Il fallait l’admettre, dit comme ça, c’était clairement bizarre. Mais il n’y avait rien de romantique entre eux – heureusement ! Rien que de visu, elle captait une sacrée différence d’âge, Anton aurait pu être son père s’il l’avait eu vraiment très jeune. « J’suis… Pas contre… Si c’est pour apprendre, hein. » Précisa-t-elle ensuite.

Il n’avait peut-être pas ce temps à lui consacrer. Après tout… N’était-il pas flic à Boston ? Donc contraint de travailler jusqu’à l’épuisement, surtout par les temps qui courraient ! Elle aurait pu comprendre qu’il décline l’offre. Aussi se reconcentra-t-elle lorsqu’il lui demanda. Ses mains se portèrent à ses oreilles pour en atténuer le sang. A la première détonation, la brune sursauta un peu comme une enfant, et ce fut à peine si elle vit la bouteille éclater sous l’impact. Tout s’était passé vite ! Et oui, c’était carrément cool… Surtout quand il enchaîna les deux suivantes sans froncer les sourcils, comme si c’était tout naturel.

Elle était étonnée, un peu fascinée aussi. Pourrait-elle vraiment arriver à faire ça ? Avec de l’entraînement, probablement… Mais ça ne serait pas si simple. Il revint après avoir placé quelques bouteilles, et lui donna déjà quelques indications…

« Ok… Alors… » Arme en main, elle reprit son chargeur et le replaça dans l’espace pourvu à cet effet. Elle eut un peu de mal à le coincer comme il fallait, mais y parvint au deuxième essaie. Elle eut un moment de doute, avant de tirer la culasse. Son regard se leva vers Anton, pour vérifier qu’elle faisait tout bien. Puis, le bouton qu’elle tourna pour retirer le cran de sureté. C’était à priori bon comme ça. « J’y vais… » Assura-t-elle.

En position. Essayer de se détendre, ne pas se crisper autour de son arme. Ne pas se verrouiller totalement. Elle savait d’ores et déjà ce qu’elle faisait mal à partir des mots d’Anton. Si lui était capable de tenir la position des heures, là où elle souffrait au bout de trente secondes, c’était évident que ça n’allait pas. Alors elle s’ancra au sol, leva les bras, tenta de viser, et à la première détonation hésitante, sursauta comme une gosse.

« Merde… » Lâcha-t-elle, surprise d’avoir réussi à presser la détente comme une grande. Evidemment, elle rata sa cible : elle n’avait pas vraiment pris la peine de viser quelque chose, et avec son sursaut, ça aurait été peine perdue. Elle éprouvait une drôle de sensation dans ses bras sur le coup, et un bourdonnement dans son oreille l’obligea à secouer la tête pour le faire passer. C’était surprenant, à l’évidence… Du coup, elle recommença, prête à encaisser cette fois.

Les trois essais supplémentaires ne furent pas davantage glorieux. Mais au moins ne flippait-elle plus sur les derniers coups comme une gamine. Elle ne toucha aucune bouteille, mais elle avait raisonnablement le temps pour réussir à en flinguer une.
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Tomas Gulbrandsen
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Histoire: Père d'une petite fille, Cynthia. Il est venu aux Etat-Unis pour retrouver son frère Ludwig. Depuis février 2020, il est au camps de The Haven avec sa fille.

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Dim 28 Jan - 22:21

C’était assez évident que la petite Shea ne toucherait pas la bouteille. Une cible aussi petite, à cette distance. Sur un corps humain, en visant le torse, la moitié des policiers mettent encore des balles à côté. Cependant, sa position était bonne et elle avait un petit début d’assurance. Ses tirs sont loin d’être mauvais, les balles sont étrangement bien groupée, c’est un très bon signe. Après sa première salve, je tente de la détendre un peu :

- Tu sais, tu as l’air tellement jeune que je pourrais être ton père, et la pédophilie ce n’est pas mon truc. Donc ouais, si on se revoit ce sera pour apprendre et tu pourrais même m’appeler Seinsei tiens ! Non, Anton-Sama ce serait pas mal !  Cela dis, petite fille, c’était un excellent début.

Je m’approche d’elle et je lui fais signe de ranger son arme.

- Allons aux résultats. Comme tu le vois, zéro dans une cible de 10 cm de haut sur 4 de large. En revanche, je vois quatre impacts de balles dans la boue qui eux, sont dans un cercle qui doit faire 15 cm. Ce qui veut dire que ta position est bonne mais que tu dois affiner ta précision.

La pratique serait le seul moyen pour elle de combattre cette imprécision, mais les munitions coutent chers. Il lui faudrait trouver un substitutif, comme un .22 ou un airsoft pour apprendre à viser. Evidement il lui faudrait pratiquer avec son arme.

- Il reste encore pas mal de détails à régler pour ton arme, mais globalement tu as saisis le tir. Il faudrait par exemple que tu achètes du matériel d’entretien, je t’apprendrais à démonter et nettoyer ton flingue. Des chargeurs supplémentaires, au moins deux, ne seraient pas un luxe.


Au loin, j’entends le bruit d’une voiture. Vu l’heure ce doit être des policiers, il serait plus prudent de ne plus tirer ce soir.

- Dernière chose, une arme qu’on ne peut pas atteindre n’est pas une arme. Il faudra te procurer un holster à port discret, comme moi.


Je lui montre mon arme, correctement rangée et dissimulé, au niveau de mon rein droit. Le bruit de la voiture se rapproche, il va être temps de terminer la leçon.

- Mais pour ce soir je crois qu’on a pas mal bossé. Tu ne t’en rends peut-être pas compte, mais ça fait au moins une heure qu’on y est. Décharge-moi ton arme comme je t’ai montré et puis on ira chacun de notre côté.

Elle s’exécute avec un peu d’hésitation mais ne commet aucune erreur. Très satisfaisant ! Je lui lance un sourire amical et on se met en direction de nos véhicules. Je prends mon calepin et j’inscris mon numéro de téléphone, ainsi que mon adresse. Guère prudent, mais je n’ai pas grand-chose à perdre.

- Tiens, contacte moi quand tu as envie d’une leçon ou si tu as besoin de quelque chose ou un souci quelconque.

Vous allez me prendre pour un paternaliste pervers, mais je sais pas, quand je vois quelqu’un de vulnérable mais ayant la volonté de s’en sortir, j’ai envie de l’aider. Ce doit être ça le complexe du messie ? Soudain, une voiture de police déboule au bout de la rue, les gyros sont allumés.

- File ! je m’en occupe.

Je sors ma plaque et j’avance vers la voiture. Dans mon dos, j’entends le scooter de Shea démarrer et s’éloigner dans la nuit.
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Shea A. McLaughlin
Shea A. McLaughlin
Administratrice
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Lun 29 Jan - 7:21

Shea désarma son arme à la demande d’Anton. Comme il l’avait fait, avec des gestes prudents, pas très bien assurés. Normal, parce qu’elle ne maitrisait pas encore le tout : c’était hésitant, tâtonnant. A son niveau, pouvait-elle prétendre à faire parfait ? Comme le disait l’adage, le mieux était l’ennemi du bien de toute façon. Pour l’instant, elle se contentait de ça, car tout le monde était passé par l’étape « médiocre », même elle, dans tous les domaines qu’elle avait expérimentés. Culasse rétractée, sécurité remise, elle rangea son arme en notant la remarque de son voisin : effectivement, elle devrait trouver de quoi la saisir, un rangement à la ceinture ferait l’affaire. Ça impliquait des frais, mais pour pouvoir survivre, c’était bien le strict minimum.

Elle hocha la tête et attrapa ses affaires à sa demande, alors qu’ils remontèrent jusqu’à leurs véhicules. L’urgence la pressait évidemment, parce qu’elle n’avait aucune envie de se faire embarquer. Les détonations avaient dû trouver un écho, des gens pour les écouter, qui avaient appelé la police. Dommage… Sûr qu’elle n’avait pas vu le temps passer de son côté, et que de ce fait, elle aurait pu y passer la nuit si ça avait pu changer quelque chose. Mais au niveau de son scooter, elle eut à peine le temps de le saluer et de le remercier : il n’écoutait déjà plus, et elle fila comme il l’ordonna.

Au moins avait-il été… Sympa avec elle. Il ne l’avait pas embarqué, menotté, avant de la livrer en pâture a une cellule de gros dégueu alcoolique. Elle n’aurait pas fait long feu… Ce fut soulagée qu’elle regagna son atelier, où Christa lui tomba dessus en lui posant cinquante questions au passage. Les relations entre les deux sœurs étaient tendues depuis son vernissage. Pas parce qu’elles s’en voulaient, mais parce que le dehors les effrayait l’une comme l’autre. Se perdre de vue impliquait peut-être se perdre tout court, et elles n’étaient pas prêtes à ça.

___________________________

Elle grimpa les marches quatre à quatre, martel en tête, et poings fermés. Un voisin du bas lui signifia que l’appartement d’Anton se trouvait l’étage du dessus, et qu’il venait tout juste de rentrer. Ça tombait bien, parce qu’elle n’avait pas l’intention de le laisser filer. Shea avait fait quelques découvertes intéressantes la veille. Des découvertes qui l’avaient d’abord agacé très fort : il s’était un peu foutu de sa tronche. Ce qui n’expliquait, du coup, pas du tout sa présence dans cet entrepôt et son attitude de papa poule à tendance perverse ; Remontée comme une pendule, elle cogne fort sur le bois de la porte en attendant qu’il ne vienne lui ouvrir.

Peut-être avait-il entendu son scooter débouler en bas. Peut-être n’avait-il pas reconnu le son du moteur caractéristique. Quoi qu’il en soit, lorsqu’il lui ouvrit, Shea avait les bras croisés sur sa poitrine, et un air courroucé qui n’augurait rien de bon :

« Anton Pendragon de la police de Boston, hein… » Répéta-t-elle en détachant bien les mots et les syllabes, pour s’assurer qu’il comprenne bien ce qu’elle lui reprochait ouvertement. « Tu sais que c’est illégal de se faire passer pour un flic quand on l’est plus, Anton Pendragon le détective privé ? » Ajouta-t-elle, clairement fâchée.

Oh bien sûr, elle n’avait pas l’air très autoritaire, derrière son mètre soixante à peine atteint, et ses airs jeunes. Elle ressemblait plus à une adolescente boudeuse à dire vrai, mais qu’importait : il y avait des colères légitimes !

« Et tu sais que c’est franchement pas cool de mentir aux gens qui te font confiance ? Ils se sentent trahi après. » Elle fronça les sourcils, l’interrogeant sincèrement. Certes, la tournure laissait croire qu’elle n’assumerait pas une dispute jusqu’au bout, mais Shea était vraiment contrariée par ses mensonges.


Dernière édition par Shea A. McLaughlin le Lun 29 Jan - 21:05, édité 1 fois
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Tomas Gulbrandsen
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Histoire: Père d'une petite fille, Cynthia. Il est venu aux Etat-Unis pour retrouver son frère Ludwig. Depuis février 2020, il est au camps de The Haven avec sa fille.

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Lun 29 Jan - 12:33

Je dois avouer que ça sert d’être un ancien policier et l’ancien époux d’une ponte. Les deux gars dans la voiture n’ont pas fait d’histoire en voyant ma plaque. J’avais beau être à mon compte, je n’en restais pas moins un collègue pour eux. Quand ils m’ont demandés ce que je fichais là, j’ai botté en touche en disant que je parlais avec une de mes indics’. Ils n’ont pas insistés et ont continués leur patrouille.

Ils ont du boulot.

Pour ma part, je suis rentré chez moi et j’ai passé une bonne nuit. Ce soir je me suis amusé, on va le dire franchement, ça fait du bien de pouvoir passer une partie de mes connaissances et ça me fait réviser ! Top ! Le lendemain par contre, je me suis amusé à faire jouer quelques contacts proches du milieu de Nicolas et Ô surprise ! J’en ai appris des choses. La charmante dame serait une animatrice et une peintre mais elle ne bosserait pas toujours du bon côté de la loi. C’est fou comme le monde est petit.

Trop petit parfois.

Ce soir j’en ai eu la preuve, Devinez qui j’ai vu débarqué comme une furie chez moi, alors que je venais à peine de rentrer. Ouais vous avez deviné, une certaine Shea et devinez qui a eu le toupet de me reprocher mon pieu mensonge ? Ouais, elle-même !

Ah, les jeunes.

Quand ma porte commença à trembler sous ses assauts, j’étais en train de classer le dossier d’une des personnes disparues. Je l’avais retrouvé dans un conteneur des docks, décapité, mais la tête bien trop vivante à mon gout. Enfin… Je suis allé ouvrir, Téméraire lui ronflait dans son panier, il ne réagit même pas ! Rien à foutre le clébard.

J’ouvris la porte.

Et une sacrée tempête de reproches et de colère se déversa sur moi. Impassible j’accepte le reproche d’avoir menti. Bien que, si elle avait lu attentivement ma plaque ce soir-là, elle aurait vu ma licence de détective privé. Allez, admettons que je sois en tort et attendons qu’elle se calme. Quand enfin la tempête se calme, je décide de faire de l’esprit.

- Bonjour Shea, comment vas-tu ? Je suis très content de te voir. Entre donc, nous avons pleins de choses à nous dire.

Je m’efface et la laisse rentrer dans mon appart’, il est toujours aussi encombré mais propre. Je prends une feuille qui traînait sur une table et j’entreprends de lui lire.

- SHEA A. MCLAUGHLIN, 22 ans, officiellement peintre. Mais, après quelques coups de fils à des copains venant de milieux un peu limites, animatrice d’une radio pirate. Propriétaire d’une arme illégalement acquise.

Je disais ça d’un ton enjoué et sans aucuns reproches, je veux dire, elle ne fait de mal à personne et même pas à elle-même donc pourquoi lui en vouloir ?

- Certes, j’ai menti sur mon statut, mais admets que j’ai des raisons. Tu étais très suspecte ce soir-là et bien que je ne sois plus employé de la police, française ou américaine, mon statut et ma morale me donnent un contrat moral vis-à-vis de la loi. Maintenant, si tu veux bien te calmer, je vais t’expliquer qui je suis et on pourra repartir sur de bonnes bases. Mais un détail… mon statut me donne le droit de t’arrêter au nom de la police de Boston.

Je l’invite à se poser sur un tabouret du coin cuisine pendant que je vais à l’autre bout de la pièce. Ma proximité ne la rend pas à l'aise.

- J’admets que je n’ai pas été cool de clarifier la situation. Je constate que tu es en colère contre moi, donc que dans une certaine mesure tu m’as fait confiance ce soir-là. Je déplore cela. Donc, je m’appelle Anton Perceval Pendragon, je suis né en 1980 dans le nord de la France. J’ai été policier pendant dix ans, dont 4 dans les forces du RAID, le SWAT local. Je suis venu aux USA pour suivre ma femme.

J’ai un rire amer à cette évocation et je montre mon appart’ :

- Tu peux constater que j’ai peut-être fait une erreur. Quoi qu’il en soit, j’ai bossé sous contrat pour la police pendant un moment. Et il m’arrive le faire encore. Donc si tu es prête à me passer cet arrangement de la vérité. Je suis toujours d’accord pour te donner des cours.
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Shea A. McLaughlin
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Lun 29 Jan - 21:11

« Quoi ?! » S’offusqua-t-elle d’une petite voix aigue en le regardant avec de gros yeux.

Voilà maintenant qu’il lui faisait un portrait grossier de qui elle était, comme quoi lui aussi était capable de faire des recherches. Elle le fixa un long moment, l’air de ne pas comprendre ce qu’il se passait : il avait tout de même un sacré culot celui-là ! Une pointe de colère grimpa en elle l’instant d’après, alors qu’elle croisait les bras sur sa poitrine. Voulait-il qu’elle applaudisse avec ça ? Quel enfoiré ! Et elle tomba d’autant plus des nues lorsqu’il lui rétorqua qu’il avait des raisons de se méfier d’elle :

« J’étais suspecte ?! » Répéta-t-elle en parlant en même temps que lui, de la même voix outrée. Elle serra les poings, les ramenant le long de son corps. Elle n’avait même plus envie d’écouter ce qu’il lui disait, c’était du vent ! « Plus suspecte qu’un vieux qui suit une jeune fille jusqu’à un entrepôt désert ? Cette blague ! » Argua-t-elle sèchement : « Tu ne m’as jamais posé la question : MOI, je ne t’ai pas menti ! » CQFD, eut-elle envie de rajouter. Il voulait jouer au gros malin, et il avait probablement l’expérience pour être un sacré emmerdeur, mais dans le genre gamine capricieuse, elle pouvait aussi se poser là. Fusillant l’homme d’un regard lourd, elle boudait : « Tout le monde ne peut pas en dire autant dans cette pièce ! » Grogna la brune.

Il admettait que blablabla. C’était du vent ! Et il pouvait constater tout ce qu’il voulait, Shea lui tenait clairement rigueur de lui avoir menti. Elle ne méritait pas qu’on la traite ainsi, et si elle devait être parfaitement honnête : elle avait presque commencé à l’apprécier en tant qu’enseignant. Il était doué, elle le reconnaissait. Elle avait beaucoup appris en à peine une heure de temps en sa compagnie, et elle savait qu’elle pouvait apprendre davantage.

« Pourquoi je te ferais confiance maintenant ? » Demanda-t-elle en soufflant bruyamment. « Tu t’arranges avec la vérité, et avec les lois aussi visiblement… » Bouda-t-elle ensuite en détournant le regard, comme une adolescente qu’on aurait contrariée. « Pfft… »

Elle se garda bien de lui dire que s’il mentait comme ça, sa femme avait probablement eu de bonnes raisons pour le laisser. Ça pouvait sembler puérile, mais il y avait quelques valeurs auxquelles Shea tenait. Certes, elle n’avait pas annoncé franchement qu’elle laissait illégalement sa voix emplir les ondes. Certes, elle avait une arme qu’elle s’était procuré par ses propres moyens. Certes, elle se montrait farouche avec les autres et surtout les hommes, secrète sur ce qu’elle ressentait. Mais dès lors qu’il lui avait posé ses questions, elle avait répondu sans détour, sans se cacher derrière une presque vérité qui l’arrangeait bien. Elle ne pouvait pas admettre qu’ils s’étaient défendus à armes égales, et de sa position, on s’était joués d’elle.

Elle n’aimait pas ça.

« J’venais même pas pour ça à la base… » Fit-elle. « Je me suis procurée ce que tu m’as suggéré : Un kit de nettoyage, et… Deux autres chargeurs. » Expliqua-t-elle. « J’voulais que tu m’apprennes à m’en servir, parait que c’est mieux… » Mais il avait probablement mieux à faire, et elle boudait de toute façon : « J'suis trop naïve. J’repasserais p’t’être quand j’aurais digéré ton comportement de con. »


Dernière édition par Shea A. McLaughlin le Mar 30 Jan - 6:47, édité 1 fois
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Tomas Gulbrandsen
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Histoire: Père d'une petite fille, Cynthia. Il est venu aux Etat-Unis pour retrouver son frère Ludwig. Depuis février 2020, il est au camps de The Haven avec sa fille.

Au début de l'été, 2020, il a proposé ses services pour réhabiliter la marina et doter le camp d'un navire. C'est chose faite à partir de novembre 2020. Depuis, il effectue des allers-retours entre The haven et le NML, ainsi que des sessions de pêches.
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Lun 29 Jan - 22:39

Sans déconner, il se passe quoi là ? J’ai appuyé sur quel putain de bouton pour me prendre une telle explosion de merde dans la tronche ? Nan, mais je veux dire… Comment je suis censé réagir ? Je m’excuse, je m’explique mais elle ne m’écoute pas. Donc, je suis censé faire ? Hausser le ton comme elle et lui mettre les idées au clair ?

Comme une adolescente ?

Mais je veux pas moi, j’ai jamais eu d’enfants et les seuls que je devais gérer était en pavoisons devant moi. Je souffle un grand coup et je lance un regard lassé à Shea. Je me demandais juste comment elle s’était procuré ces informations sur moi. Mais  je vais laisser cette question en suspens, d’abord, je vais mettre les points sur les i avec elle. J’admets beaucoup de choses, mais qu’on me prenne pour un pervers violeur n’en fait pas parti.

- Shea, t’es au courant que Boston compte des millions d’habitants. Tu sais aussi que je mène des enquêtes, comme tu l’as si brillamment deviné. Alors, si tu  as deux neurones qui se connectent, tu devrais savoir que mes infos je ne les sors pas de mon chien. J’ai une indic, une jeune fille d’environ ton âge. Nicolas si ça te parles, une grapheuse  très agile de ses mains et de ses pieds.

Je me lève :

- Je la connais depuis des années et même si elle ne me doit rien, moi je lui dois beaucoup. Elle est mes yeux sur les docks de la ville et est très courageuse. Je le suis redevable et sa vie m’importe assez pour que je bâte le pavé en plein milieu de la nuit pour la retrouver. Cette fille m’a même sauvé la vie.

Mon ton s’élève doucement, je m’échauffe. Shae m’a vraiment énervé, son attitude d’ado à la con ne mériterait même pas que je l’engueule. Je devrais la laisser partir :

- DONC ! Je ne te suivais pas, mais je me préoccupais de la vie de quelqu’un d’importante, je faisais ce que mon devoir me disait de faire. Ce même devoir qui m’incite à t’aider alors que tu fais un putain de CAPRICE car tu ne sais pas lire une PUTAIN de carte ! Ma licence de détective privé était juste au-dessus de ma carte de police.

Téméraire se lève et nous regarde avec ses yeux marrons. Il se demande certainement pourquoi je m’énerve, mais il ne comprendra jamais, il ne pourra que constater :

- Mais admettons, admettons que je t’ai menti. Tu as quand même bien profité de mon enseignement, je ne t’ai pas touché. Je t’ai même respecté. Alors, tu m’en veux, ok. Tu veux partir car je t’ai blessé, mais fais-le ! Ne t’en prive pas. Tu te prends pour quelqu’un de naïve ? Mais pense tu réellement que je continuerais à offrir mon aide à quelqu’un qui fait des caprices et qui me traite de pervers ? Tu es qui pour me juger en plus ? Tu as 22 ans et tu n’as pas accomplis le quart de ce que moi j’ai fait à ton âge ! J’ai arrêté plus d’une centaine de criminel, fais une douzaine d’intervention contre des terroristes. J’ai tué pour sauver des vies ! ET TOI ?

Là ça y est, je gueule franchement. Ça fait du bien de hurler :

- Sois tu agis comme l’adulte que tu sembles être à la radio et tu ravales ta fierté et tu poses ton cul sur ce tabouret afin que je t’apprenne  ce que je sais faire. Sois, tu tournes les talons car tu es trop lâche pour m’affronter.

Sur cette note finale ma voix redescend. J’ai évacué toute ma colère…

- 19 zombies ont attaqués cet immeuble la semaine dernière, un enfant de treize ans s’est fait mordre. Il est mort maintenant, devenu l’une de ses choses. Je te fais cette proposition une dernière fois. Partons sur de bonnes bases et faisons en sorte que jamais tu ne finisses comme l’un deux.
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Shea A. McLaughlin
Shea A. McLaughlin
Administratrice
Métier : Peintre
Informations : If I did have a tumor, I'd name it Anton. - Page 2 Tumblr_oyt7qkgRye1w40qvyo4_540

A une grande soeur » Timide, sensible et introvertie » Connue sur Tumblr pour ses oeuvres, sous le nom de Drenshara » Féministe convaincue » A pris des cours de self-défense après une agression, elle ne sort pas sans son chien, Hulk. » Déteste les hommes et ne se laisse pas facilement approcher » A un appétit de moineau » Tient une radio pirate et un blog-journal » Enquête activement sur l'infection, au risque de se mettre en danger » A depuis peu une arme à feu dont elle ne sait pas se servir » Annexes
Véhicule : Scooter Vespa
Inventaire : Kahr K9, Boîte d'Ibuprofène 200mg (30 comprimés), Kit de premiers soins (4 compresses stériles, produit désinfectant, 8 pansements, 2 bandages), Boîte de Tramadol 200mg (30 comprimés)
Mar 30 Jan - 7:00

C’était un paradoxe, non ? Qu’elle tienne rigueur de son comportement alors qu’il n’était concrètement personne pour elle, et qu’à l’inverse, il puisse la disputer comme une adolescente alors qu’elle n’était personne pour lui. Quoi qu’il en soit, la brune se figea le temps d’écouter, et comprit à quel point son propre père n’en avait jamais rien eu à faire d’elle pour n’avoir pas eu l’occasion de lui passer des savons comme celui-ci. Dans les faits, il y eut surtout l’évocation du nom de Niko qui lui arracha un froncement de sourcil surpris, sinon, elle se raidit simplement, enfonçant sa tête dans ses épaules le temps que la tempête passe.

Shea ne manquait pas d’éducation, c’était même tout l’inverse. Elle venait d’une famille aisée, où on avait pris le temps de lui enseigner les arts, de bien se tenir, d’être courtoise en société, de bien se comporter. Si ça lui avait permis bien des choses à l’époque où ça comptait, elle avait plus que conscience que les confrontations n’étaient pas pour elle. Le cœur battant à tout rompre, elle baissa les yeux sur ses chaussures, et si elle donnait l’air de ne pas écouter, c’était tout l’inverse cependant.

Et autant il y avait des arguments où elle le comprenait et lui accordait raison – à reculons seulement, il n’était pas question qu’elle l’admette à haute voix, au moins par principe. Autant d’autres lui firent avoir un mouvement de recul : effectivement, elle n’était personne pour juger. Tout ce qu’elle avait vu, c’était un type du double de son âge quasiment venir la surprendre dans un endroit isolé alors qu’elle était seule, et cette phrase sortie de son contexte prêtait forcément à confusion. De là à lui reprocher de ne pas avoir fait autant que lui à son âge – vraiment un argument de vieux ça – c’était gros quand même !

Elle ne pipa mot, ne souffla rien. La dernière proposition tomba, et elle ne prit même pas le temps de la réflexion. De toute façon, Shea n’avait pas suffisamment de caractère et était bien trop timide pour s’imposer. Quitte à se retrouver piégé quelque part, il n’y avait qu’un pas à franchir. Du coup, elle dépassa Anton, et fit comme il dit : elle ravala sa fierté, posa son cul sur un tabouret, balança son sac sur la table en face et en déballa le contenu sans lui adresser la parole. Il gagnait ! Bravo ! Mais on l’aurait taxé de mauvaise foi si elle avait osé en faire la remarque, elle garda donc tout ça pour elle, histoire d’avoir la paix.

Son K9 déposé devant elle et désarmé comme il lui avait appris, sa boite de nettoyage disposé juste à côté, elle laissa les deux chargeurs dans son sac à dos avant de relever le regard vers Anton. Là, elle posa ses mains sur ses cuisses pour essayer de se donner de la contenance. Le fait de devoir parler lui donnait l’impression d’avoir un morceau de charbon dans la bouche, parce qu’en réalité, elle boudait toujours un peu, et n’avait pas vraiment envie d’avoir l’air de trop s’écraser. Déjà que ravaler ce qu’il lui restait de fierté n’était pas une mince affaire…

« Donc… Tu connais Niko ? » Demanda-t-elle simplement en relevant à peine les yeux vers lui. Ça ne l’étonnait pas franchement, la blonde traînait dans pas mal d’histoire, qu’elle ait eu à faire à des flics n’était en soi qu’un plus.

Hésitante toujours, son regard fit le tour de la pièce. Encombrée, un peu en désordre même. Mais qui était-elle pour juger, comme il le disait si bien ? Son atelier ressemblait plus à une scène de crime qu’à un atelier. C’était probablement le propre des artistes. Quoi qu’il en soit, elle tomba sur le chien, et esquissa un petit sourire qu’elle ravala :

« Comment il s’appelle ? » Questionna-t-elle.
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Tomas Gulbrandsen
Tomas Gulbrandsen
Métier : Guide de montagne
Informations : Armement: paire de piolets en titane.

Histoire: Père d'une petite fille, Cynthia. Il est venu aux Etat-Unis pour retrouver son frère Ludwig. Depuis février 2020, il est au camps de The Haven avec sa fille.

Au début de l'été, 2020, il a proposé ses services pour réhabiliter la marina et doter le camp d'un navire. C'est chose faite à partir de novembre 2020. Depuis, il effectue des allers-retours entre The haven et le NML, ainsi que des sessions de pêches.
Véhicule : Ford Mondéo
Inventaire : Beretta 90-two
Mar 30 Jan - 14:00

Comme quoi…. Gueuler un coup peut parfois tout résoudre. Shea n’a pas osée me répondre et ses simplement assise, boudeuse comme une enfant. Je laisse redescendre un peu la pression, Téméraire s’approche de moi et me léchouille la main. Ça ne sert à rien de rester fâcher, ce n’était qu’une simple mise au point, sportive certes, mais sans plus.

Je m’approche de la cuisine et je fais chauffer de l’eau pour faire du thé et du café. Nous pouvons travailler calmement, sans risquer de se prendre une patrouille de police sur le museau. Autant s’installer confortablement et profiter. Je sors des sachets de thé et café soluble. Puis je m’installe devant elle le temps que l’eau boue. Néanmoins, il y a un silence tendu entre nous et c’est elle, timidement, qui brise la glace. Je salut ce premier pas.

C’est toujours compliqué après une dispute :

- Téméraire, viens saluer notre invité s’il te plait.

C’était un ordre que je lui avais appris, dans ce cas, il allait devant la personne et s’asseyait devant en réclamant des caresses.

- Nicolas a essayé de me voler mon portefeuille lors de mon arrivé aux USA il y a huit ans. Sauf qu’elle débutait et elle s’est fait serrer, par moi. Vos histoires sont d’ailleurs semblables, car je lui aie offert mon aide, mes conseils et sa liberté. En échange, elle m’a donné des informations essentielles sur une affaire de drogue, un dossier si gros que la police m’avait recruté le temps de l’enquête.

Ma bouilloir siffle comme une démente, j’interromps donc mon récit pour remplir deux tasses et prendre du thé en ce qui me concerne.

- Comme elle semblait fiable, j’ai régulièrement fait appel à ses services, contre de l’argent ou d’autres infos. Enfin, on s’arrangeait sur le moment. Je ne sais pas ce qu’elle pense de moi, pas réellement du moins. Mais moi je me suis un peu attaché à elle au fils des ans.

Mais assez parlé de moi et de ma vie et de Nicolas. Je fouille dans mes poches et sort une douille, résidu du tir de Shea.

- Calibre 7.65 Browning, balle de petit calibre, excellent choix pour quelqu’un de petite stature. La personne qui te l’a vendu savait ce qu’elle faisait. Tu pourras la remercier. Je ne vois pas de munitions avec toi et je sais que tu ne peux pas en acheter, légalement du moins. Alors je me suis permis de te faire un petit cadeau.

Je pose sur la table deux boites de cinquante cartouches au bon calibre. Ses deux chargeurs sont bien tristes quand ils sont vides. Je commence donc remplir le premier et lui fait signe de m’imiter. Ce n’est pas simple et il faut forcer tant les ressorts des chargeurs sont neufs. Une fois remplis, on passe à la suite.

Le démontage de l’arme.

J’examine rapidement le pistolet de Shea et trouve le dispositif pour démonter la culasse. Il s’agit d’un système comme sur mon beretta, c’est beaucoup plus simple et facile. Il suffit de pousser le bouton de gauche puis de tourner celui de droite. La culasse vient toute seule après ça.

- Bien, il y a 3 composants dans une culasse. Enfin, trois que tu peux retirer. En premier, c’est la tige directrice, couplée au ressort récupérateur. C’est ce qui fait revenir ton arme en position de tir. Tu pousses la tige sur le côté et puis elle sort toute seule, ensuite tu retires le canon et voilà, tu as démonté ton arme ! Félicitation. Essaye de la remonter maintenant.

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