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 What do you want ? Feat Andrea

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Ben Mayers
Ben Mayers
Métier : Docker
Informations : ● Fumeur de cannabis ● Il n'aime pas parler de lui ● Ne donne pas sa confiance rapidement ● Habile de ses mains ● A fait 10 ans dans un centre pour mineur pour vol en bande organisée et détention de stupéfiant ● Ne compte plus ses victimes et essaye de garder la tête froide ● Fait partie du quartier de Dorchester ●

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Véhicule : Ford Mustang grandé 1970
Inventaire : Remington SP-10, Colt M1911, Baïonnette m9
Sam 19 Mai - 3:44

Ben était adossé au coin d'une ruelle, fumant son stick. Il observait au loin. Son sac à dos entre posé par terre entre ses jambes, il jeta un coup d'oeil à sa montre. Il était temps d'y aller. Il ne devait pas louper le coche, sa mission de ce soir était bien trop importante pour ce faire chopper à la frontière. Il écrasa son joint contre le mur , puis ramassa son sac qu'il posa sur son épaule droite et avança vers son objectif.

Comme à son habitude, la traversée c'était bien passé. De toute manière, Ben prenait à 99% ses précautions avant de traverser. Il n'avait pas envie de finir en cellule ou n'importe où ailleurs. Le gouvernement étant devenu complètement dingue, il pouvait bien finir en quarantaine avec des infectés alors qu'il ne l'était pas pour autant. Histoire de décimer ces racailles de Dorchester.

Le blond était en chemin vers le logement de Madame Clarence. Non, ce n'était pas un plan cul. Madame Clarence était la mère d'un de ses amis qui était actuellement en prison. Ne pouvant pas se déplacer d'elle-même, Ben lui apportait sa médication et profitait pour venir aux nouvelles et passait du temps avec cette vieille femme. Oui, Ben pouvait avoir un côté mignon. Il l'aimait bien, elle était comme une seconde mère pour lui. Elle l'appelait souvent "Mon fils blanc" car c'était une femme d'origine afro-américaine.

Elle n'habitait pas trop loin, Ben passait en général dans des petites ruelles histoires de ne pas être emmerdé par un contrôle. Son sac contenait juste une boîte de médicament et un petit pochon de weed pour sa consommation personnel, mais ils seraient bien capables de le faire chier pour si peu. Puis son arme à l'arrière de son pantalon serait la cerise sur le gâteau.

Mettant sa capuche, car le vent était frais cette nuit là, il tourna à l'angle d'une rue, adjacente au bâtiment vers lequel il se dirigeait mais il entendit un bruit puis une voix qui lui ordonnait de s'arrêter. "Fait chier" Il se tourna en douceur et retira sa capuche sans geste brusque car la demoiselle qui se tenait à quelques pas devant lui, lui braquait une arme dessus. Il leva les mains au niveau de son visage et dit : "Bonsoir mademoiselle, je serais plus à l'aise pour communiquer si vous baissiez ce petit truc"
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Cooper J. Ross
Cooper J. Ross
Informations : ucucuc
Dim 20 Mai - 11:58

La situation dans la ville est proche d’une catastrophe absolue d’après Andrea, la ville était déjà d’une nature lugubre et sinistre, mais maintenant que la quarantaine était effective, les lumières blafardes des lampadaires et les façades décrépies donnent un cachet d’autant plus abominable que les sons de la ville commencent à disparaitre petit à petit. En effet, depuis quelques semaines, un peu plus chaque jours, la ville devenait une grotesque coquille vide. Il n’y a rien de moins naturel qu’une ville sans bruit autre que des coups de feu et des grognements. Pour Andrea, cet endroit ressemblait de plus en plus à une zone de guerre, endroit qu’elle ne connaissait que trop bien et dont elle se serait passé.

C’est ironique, elle qui s’était toujours préparé en vue d’un moment comme celui-ci le regrettait à présent. Andrea s’imaginait que ça serait plus brutal, que le monde baignerait dans le sang et les flammes et qu’elle survivrait à tout ça, bien à l’abris dans son appartement. Mais c’était plus une sorte d’agonie lente et affreuse qui prenait la ville, comme-ci, un à un, les organes de ce qui composait la société humaine s’arrêtaient. Boston était en phase terminale et commençait à se nécroser.

La nécessité faisant loi, on avait redonné à Andrea sa licence pour opérer cependant, elle n’avait pas encore été affectée à une unité, si bien qu’elle se contentait d’aider où et quand elle pouvait. Elle profitait du temps qui lui restait pour arpenter la ville et profiter de ses services avant qu’ils ne soient tous un souvenir. Il n’en avait plus beaucoup qu’elle aimait, mais ça valait toujours le coup de se promener. L’avantage d’avoir une carte militaire était de ne pas se faire ennuyer, pas trop du moins, par le couvre-feu. En baratinant un peu et en montrant qu’elle n’était pas commode, elle pouvait se sortir de presque tous les contrôles.

Le souci dans cette histoire c’est qu’elle habitait à la frontière avec le Dorchester, dans cette zone un peu floue où l’influence des gangs et de la police se dispute encore et donc, c’est un peu le non-droit, personnes n’est là pour faire respecter l’ordre. Les hommes louchent passaient souvent et parfois restaient et ça ! C’était inadmissible pour elle ! Répugnantes erreurs de la nature, trop mauvais pour être quelqu’un de normal ! Andrea en voyait une passer souvent, toujours la même, caractérisée par l’odeur nauséabonde de l’herbe.

Encore ce soir, elle la voyait – la sentait- et s’en était trop pour la chirurgienne ! Il allait répondre de ses actes, de sa présence et de son odeur ! Le coin était déjà assez dangereux pour ne pas ajouter des junkies ! Décidé à lui faire peur, Andréa sortit avec son fusil d’assaut, si des gangsters la voyaient, ils n’aimeraient pas mais bon, tant qu’elle n’entrait pas dans le territoire ça devrait aller. L’attendant à un coin de rue, elle se manifesta en chambrant une cartouche et ordonnant de sa voix cassée :

- Plus un geste !

Elle n’eut même pas le temps d’ajouter quoi que ce soit qu’il se mit à parler, la saoulant déjà avec de vaines paroles et la traitant de « mademoiselle ». Aussi calmement que possible, elle retira la sureté de son arme, pour bien montrer qu’elle ne goutait à pas son sourire et sa politesse :

- C’est Sergent- chef, et toi c’est monsieur connard. Tu poses ton sac au sol où je te descends.

Posture agressive mais sans réels fondements, jamais elle n’oserait tirer sur un homme désarmé, aussi puant soit-il. Elle espérait juste que la colère dans ses yeux et son arme suffirait à donner le change. La voix rauque servant pour une fois à appuyer ses dires :

- Eloignes toi. Contre le mur. Les bras écartés.


Toujours méfiante, Andrea s’approcha à un pas de l’homme. L’odeur d’herbe devenait de plus en plus intense et lui donnait envie de vomir. Elle posa le canon de son arme entre les épaules de l’homme :

- Putain, tu pue comme un sac de bouse ça t’arrive de te doucher où tu es trop occupé à fumer ? Il y a quoi dans ton putain de sac, tu trafiques quoi pour viole le couvre-feu aussi souvent ? Tu dégelasses encore plus le coin quand t'es là !
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