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Jacob E. Ross
Jacob E. Ross
Administratrice
Métier : Rancher
Informations : Give it up. Ross-family1

Physique - 1m90 » 95kg » Cheveux longs ramenés en arrière, barbe de plusieurs jours mal entretenue, yeux noirs » Plusieurs cicatrices sur les mains et les bras dues à son métier » Gabarit imposant, Jacob se tient voûté pour se faire plus petit » Porte un médaillon qui appartenait à sa mère autour du cou avec une croix chrétienne

Détails - Grand timide, il bégaie face à des inconnus, ne va jamais vers les autres » Passionné par sa profession, il passe le plus clair de son temps avec les animaux » Tempérament d'apparence solitaire, Jacob aime pourtant la compagnie des autres » A été marié, deux fois » Il a un fils, appelé Victor qui a 20 ans, avec qui les relations sont compliquées, voire conflictuelles » Sa demi-sœur, Phoebe, et son demi-frère, Cooper, sont avec lui » Abhorre la violence sous toutes ses formes, il privilégie le dialogue à l'action » Les gens le trouvent faible psychologiquement, Jacob est un grand sensible, trop gentil » Fervent croyant depuis toujours » Les préceptes de New Eden sont parfois en conflit avec sa morale, il souffre silencieusement de devoir les appliquer. Jacob ne se dressera sous aucun prétexte contre l'ordre en place, trop reconnaissant que sa famille et lui soient en vie grâce à eux.

Présent -
Jeu 25 Jan - 19:22

Un nid avait été trouvé, près des docks, selon les informations de plusieurs vagabonds qui s’étaient plein des nuisances que ça apportait. Alors, le SWAT y avait fait une descente sauvage, sans perte, ni fracas, avant de laisser l’endroit dans une désolation complète. Comme avant, mais en pire. Reese admira les docks avec un œil éteint, alors qu’elle s’avançait d’un pas lent jusqu’aux coins où ils les avaient délogés, avant de les abattre comme s’ils n’avaient jamais été personne. Les ordres étaient clairs, elle le savait : faire dans le sentiment n’était pas envisageable. Pas avec cette épidémie qui ravageait tout sur son passage. Après tout, ils n’étaient plus vraiment des gens, ne méritaient plus non plus le respect qu’on leur devait avant ça.

Pourtant, en observant les visages de ceux tombés, Reese savait qu’ils n’avaient déjà pas eu une vie pleine de ce respect là non plus. Les oubliés de la société, ceux en qui personne ne croyait, parce qu’ils étaient des rebuts, des hontes que les familles chassaient lorsqu’elles en avaient l’occasion. Par lâcheté, par dépit. C’était du mépris qu’elle éprouvait pour ces gens : ceux qui créaient ces victimes-là, ceux qui abandonnaient, au lieu de se battre. Pour un fils, ou une fille. Une mère, un père qui en avait trop vu. La gorge nouée, elle ne comptait plus le nombre de ses indics qu’elle tentait de faire décrocher de la drogue, ou des putes qu’elle essayait de sortir de la rue.

Elle n’y arrivait presque jamais. Il y avait quelques exceptions, qui disparaissaient de cette vie misérable, pour reprendre le cours du monde, se laisser porter. Devenir monsieur ou madame tout le monde, avec ce truc en plus – ou en moins – qui changeait leur regard sur cette existence. Qui la rendait parfois plus précieuse, ou simplement plus cynique. Un soupir lui échappa. L’endroit n’était pas encore sûr, elle le savait, mais les légistes avaient déjà pris leurs aises. Et le capitaine de la scientifique n’était pas loin. Elle ignora le regard pressant de Sanders sur elle, l’avisa simplement d’un signe de la main pour lui dire qu’elle avait à peine le temps pour ça. Plus tard, ils parleraient.

« Capitaine ? » Demanda-t-elle en s’avançant, enjambant un corps recouvert pour se présenter devant l’homme qui gérait les troupes ici.

Pas elle, cependant. Raphael Lucian n’était pas techniquement son supérieur, mais elle lui devait le respect, au moins par principe. Disons qu’ils étaient collaborateurs, que leurs travails dépendaient de leur abnégation respective. Elle ne força pas un sourire : le lien et la situation faisaient qu’elle n’avait même pas songé à avoir l’air plus aimable. Après tout, l’heure était grave, et elle trouvait l’endroit trop chargé d’horreur pour avoir envie d’essayer seulement.

« Vous auriez deux minutes à m’accorder ? » Demanda-t-elle poliment.

Il avait le droit de refuser. Le cas échéant, elle irait chercher ses informations ailleurs.
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Raphael Lucian
Raphael Lucian
Métier : Capitaine de Police Scientifique
Informations : Nombreuses et détaillées ultérieurement
Véhicule : Yamaha diverion
Inventaire : Sig sauer SP2022, Beretta M92, matraque et couteau
Ven 26 Jan - 14:42

Une Nième journée remplie de cadavres ... plus ou moins inertes. Jamais durant toute sa carrière il n'avait eu autant de chairs putrides sur les bras. Pourtant, il n'était pas débordé. Raph était passé d'une équipe de 10 personnes dans une petite ville en France à l'ensemble des forces de l'ordre disponible dans tout l'état du massachussets. Il avait les mêmes prérogatives, le même travail sur le papier, mais pas la même finalité. Là ou quelques mois auparavant il lui arrivait de s'embourber dans un formalisme administratif complexe et des procédures fastidieuses au sein d'un carcan infiniment verrouillé, il devait à présent étudier chaque cas sous un nouveau jour, créer ses propres protocoles et formuler ses propres hypothèses. Il jouissait maintenant d'une liberté d'action qui l'autorisait à gagner du temps rédactionnel et le rebasculer en analyses. Aussi il ne comptait pas ses heures, s'affairait en tout lieu nécessaire et prenait part à chaque action où sa présence pouvait être nécessaire. Aussi il accompagnait quasiment chaque cadavre.


La, l'opération était de grande envergure et avait requis l'intervention du SWAT pour "pacifier" une large zone. YuWan n'était donc, une fois n'est pas coutume, que spectateur de la boucherie, ce qui lui offrît l'occasion d'un regard objectif sur les actions des collègues. Par la suite, il s'appliqua à observer et détailler tous les corps en vue de capter de nouveaux éléments. Ni la vue du sang ni de la chair putride n'avait d'emprise sur lui. A l'image des légistes, ils n'étaient que des indicateurs visuels. Aucune odeur ne pouvait lui retourner l'estomac ou couper l'appétit. Il avait terriblement faim de réponse.
Le gradé était donc exemplaire dans son travail ... trop même. Si rien ne l'atteignait c'était au prix de cet effort de concentration : il se noyait dans le travail pour étouffer les effluves parfumées de nécroses de feu sa fiancée, pour ne plus voir son corps par tête, son sang se répandre, son corps gisant ...
Le traumatisme encore frais ne demandait qu'à s’étendre mais les pansements du travail, de sa fonction et de ses connaissances sur le virus freinaient sa descente dans la folie. Aussi, avec son sérieux teinté de cynisme défensif, il détaillait dans son calepin tous les détails éthologiques qu'il avait pu observer et compilait les observations médicales des légistes. Nul ne devait briser cet équilibre.
Pourtant, nombreuses étaient les sollicitations des collègues. Pour un détail technique ou un rapport oral. Sauf que cette fois, il s'agissait d'un membre du SWAT qui venait l'interpeller en lui intimant de stopper le travail quelques minutes.

Surpris de prime abord, il prît le temps de détailler la personne. Il l'avait vu à l'oeuvre lors de l'opération. Sérieuse, appliquée, réactive, elle avait, avec son équipe, agît de manière exemplaire. l'usage des armes avait été maitrisé, aucun cri ne trahissait la peur ou la surpression. Cette grande brune élancée au joli visage fermé ne laissait rien paraître quand à ses attentes. Elle semblait toujours ancrée dans un professionnalisme louable ce qui rassura le forçat de travail quand à la nature éventuelle des questions futures.

"Officier."

Ne portant pas de marque de grade sur elle, il ne pût lui rendre le salut régulier. Malgré tout, qu'elle soit positionnée plus haut ou plus bas dans l'échelle hiérarchique, il adopta un comportement rigoureux qui lui était propre. Il rangea stylo et bloc-note pour lui faire face.

"Bien évidemment. Je vous écoute."

Les yeux plongés dans les siens, Raph tenta de lire les vecteurs émotifs qui allaient accompagner les mots de sa mystérieuse perturbatrice.
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Jacob E. Ross
Jacob E. Ross
Administratrice
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Physique - 1m90 » 95kg » Cheveux longs ramenés en arrière, barbe de plusieurs jours mal entretenue, yeux noirs » Plusieurs cicatrices sur les mains et les bras dues à son métier » Gabarit imposant, Jacob se tient voûté pour se faire plus petit » Porte un médaillon qui appartenait à sa mère autour du cou avec une croix chrétienne

Détails - Grand timide, il bégaie face à des inconnus, ne va jamais vers les autres » Passionné par sa profession, il passe le plus clair de son temps avec les animaux » Tempérament d'apparence solitaire, Jacob aime pourtant la compagnie des autres » A été marié, deux fois » Il a un fils, appelé Victor qui a 20 ans, avec qui les relations sont compliquées, voire conflictuelles » Sa demi-sœur, Phoebe, et son demi-frère, Cooper, sont avec lui » Abhorre la violence sous toutes ses formes, il privilégie le dialogue à l'action » Les gens le trouvent faible psychologiquement, Jacob est un grand sensible, trop gentil » Fervent croyant depuis toujours » Les préceptes de New Eden sont parfois en conflit avec sa morale, il souffre silencieusement de devoir les appliquer. Jacob ne se dressera sous aucun prétexte contre l'ordre en place, trop reconnaissant que sa famille et lui soient en vie grâce à eux.

Présent -
Ven 26 Jan - 18:08

L’odeur ne la dérangeait plus non plus, depuis longtemps. Des années maintenant qu’elle parcourait les scènes de crime, chaque fois différentes, souvent semblables dans les faits, et qu’elle en oubliait de respirer pour sentir les liens. Chez elle, ça n’était pas les odeurs qui la marquaient, mais les images. Durablement ancrées dans son esprit, comme une brûlure au fer qu’on venait poser systématiquement sur sa tête. Chaque victime avait ça d’unique qu’elle ne parvenait pas à oublier ce dernier regard. L’instant où il n’y avait plus rien ensuite. Aujourd’hui avait ça d’extraordinaire que ses victimes se relevait désormais, avec ce même vide dans les yeux, et une fringale impossible à combler.

Bras croisés contre sa poitrine, Reese analysa celui qu’elle avait en face d’elle. Pas certaine de l’avoir trop vu ces derniers jours – peut-être seulement de loin, en tout cas elle ne lui avait jamais parlé et ça elle en était persuadée – elle tenta de mimer sa posture : droite, raide, pour le mettre à l’aise comme elle le pouvait. Mimer l’autre permettait de créer une sorte d’intimité, de confiance, et c’était une des choses qu’elle avait appris rapidement lorsqu’elle parlait à ses semblables. L’instant d’après, elle garda la fermeté de ses traits pour répondre à l’homme :

« Il parait que c’est vers vous qu’il faut se tourner pour avoir des réponses ici. » Commença-t-elle.

Son regard se porta un instant vers les corps toujours disposés autour d’eux, dans cet endroit marqué par le sang croupi désormais. Sans une once d’émotion à cet égard – ni dégoût, ni peur, ni pitié à dire vrai – elle revint vers son interlocuteur :

« Comme mon chef ne daigne pas vraiment lever le petit doigt pour nous faciliter la vie dans la brigade… » Commença-t-elle avec une aigreur qu’elle ne cachait pas, et qui lui amènerait des ennuis si son supérieur l’apprenait – qu’importait, elle aurait au moins le soutien de ses collègues pour sa démarche. « Et que ce genre de… Nid à infectés va prochainement devenir une habitude si nous ne réagissons pas en conséquence… »

Elle ne faisait pour l’instant qu’énoncer des évidences. Si elle prenait son temps, c’était seulement pour cibler plus justement sa demande, et permettre à son vis-à-vis de la suivre parfaitement du début jusqu’à la fin :

« Je me demandais si vous étiez disposés à… Partager votre expérience avec moi. » Fit-elle avait le même sérieux, presque engageant maintenant qu’on pouvait capter la lueur mutine dans son regard. « Vous avez évidemment le droit de m’envoyer me faire foutre, je vous en tiendrais pas rigueur : vous ne serez ni le premier, ni le dernier de la journée. » On pouvait repasser pour son langage fleurie, elle n’était pas à un blâme près parce qu’elle n’usait pas des bons mots. « Et celle-ci n’est même pas encore terminée. »

Elle en avait vu d’autres, des biens moins roses, dans sa vie d’enquêtrice. Elle ne s’en formalisait même plus, à dire vrai :

« Inspecteur Reese Maddox. Je ne crois pas qu’on se soit déjà vu avant. » Fit-elle finalement en tendant sa main, histoire de saluer promptement l’homme, et avoir l’air au moins polie.

Si c’était encore possible pour ce dernier point.
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Raphael Lucian
Raphael Lucian
Métier : Capitaine de Police Scientifique
Informations : Nombreuses et détaillées ultérieurement
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Inventaire : Sig sauer SP2022, Beretta M92, matraque et couteau
Mar 30 Jan - 19:21

La jeune femme semblait assez gênée dans sa démarche. Adoptant une posture droite, déportant à plusieurs reprises son regard, laissant apparaitre plusieurs micro-expressions provoquées par de la rancœur, colère et curiosité mêlées, l'inspectrice exprimait un malaise corporel tandis que son discours était droit et parfaitement orienté. Dans l'attente de justification quand à cette dualité, Raph garda un sérieux impeccable en recueillant les propos et décryptant les non-dits.
Passivement, il finît par comprendre que ce n'était ni le fait de parler à un gradé ni une intimidation quelconque qui la taraudait mais plutôt une volonté farouche de réponses qui l'incitait à agir malgré d'éventuelles réprimandes. Elle ne tarda pas d'ailleurs à l'expliciter directement jusqu'à ce que son discours devienne raccord avec ses mimiques ... voire sans filtre.
Alors que le gradé envisageait déjà d'atténuer les barrières en se montrant abordable et compréhensif, la jolie jeune femme parvînt à lui arracher un froncement de sourcil d'étonnement en choisissant un langage des plus fleuri et des plus cru.

"Vous ... faire foutre" lui répéta t-il comme pour lui faire prendre conscience des termes. Il accentua son froncement terriblement accusateur durant toute la fin du discours visant cette fois à se positionner en victime. Il laissa par la suite quelques secondes lourdes de sens s'écouler en plongeant ses yeux dans ceux de son interpellatrice avant de laisser échapper un franc rire ruinant totalement son effet théâtral.

"Non pas que l'idée de vous imaginer vous faire foutre immédiatement ne soit pas séduisante, mais j'ai quand même plus à cœur de partager mon savoir pour que vous restiez en vie plus longtemps pour que vous puissiez répéter cette activité sexuelle plus fréquemment."

Toutes ses simagrées n'avaient pour but que de feindre l'indignation pour mieux rebondir et que sa répartie soit encore plus crue. Visiblement plus détendu jusque dans sa posture, YuWan resta dans ce champ lexical qu'il maitrisait tout aussi bien que son interlocutrice.

"Capitaine Raphael Lucian surnommé YuWan. Et non je doute que l'on se soit déjà vu. je m'en serait surement rappelé.
Vous avez raison. Ces merdes vont continuer à apparaître mais le terme de "nid" n'est pas approprié. Il n'existe pas de sources éparses apparaissant aléatoirement mais une souche virale globale à transmission par liquide biologique. Ca déjà c'est pour votre information personnelle pour que vous puissiez faire attention à vos fesses à tout moment, notamment en dehors des missions."


Son visage se montrait à la fois dur et facétieux. Sa stature décontracté mais rigoureuse. Il ne savait que trop bien jongler entre son grade et son cynisme nouvellement acquis. Aucun témoin extérieur ne pouvait se douter du vocabulaire utilisé dans cette apparente discussion de policiers, lui laissant le loisir de baver sur les collègues incriminés.

"Puisque visiblement vous ne pouvez pas compter sur votre chef pour comprendre ce que vous devez combattre. Vous avez bien fait de venir me voir. J'ai pas toutes les réponses mais j'ai eu le plaisir d'en saigner une bonne paire ... dont un de ma famille d'ailleurs."

Un soubresaut des narines indiqua très rapidement le dégout qu'il avait pour cette situation et ce qu'il avait du faire.

"L'erreur à ne surtout pas commettre est de considérer ces abominations comme des humains. Une fois infectés, ils meurent cliniquement. Lorsqu'ils se relèvent ils sont une autre espèce ... peut être dominante dans le futur mais surtout terriblement invasive à l'heure actuelle. Leur corps est émulé artificiellement et c'est dans le cerveau que se trouve le centre névralgique du mouvement. Pour les rendre inertes à nouveau il faut leur faire sauter le caisson. Point barre."

Des rictus se rajoutèrent au panel des expressions faciales du biologiste qui ne pouvait plus s’arrêter de parler. Affrontant toujours intensément le regard mutin et curieux de Reese.

"Pour l'instant on n'a pas remarqué d’interactions sociales entre eux. Ils sont juste sensibles aux stimuli des 5 sens communs. ils ne présentent aucune fatigue ni nociception. Fuir est donc une mauvaise idée si on ne court pas vite. Se cacher non plus parce que ces enculés ne s'arrêtent jamais. Faudra faire fonctionner la boite à comprenette pour que l'humain espère rester à la surface du globe."

Un instant il leva les yeux au ciel et profita d'une expiration avant de clore son préambule.

"Et selon moi il ne reste que peu de temps avant une vrai pandémie qui va répandre son fumier partout.
Alors Reese. Vous auriez finalement préféré allez vous faire foutre ou vous en voulez encore? Des questions?"


A ce moment là uniquement il accepta la poignée de main. Enterrant de fait la politesse relative.
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Jacob E. Ross
Jacob E. Ross
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Physique - 1m90 » 95kg » Cheveux longs ramenés en arrière, barbe de plusieurs jours mal entretenue, yeux noirs » Plusieurs cicatrices sur les mains et les bras dues à son métier » Gabarit imposant, Jacob se tient voûté pour se faire plus petit » Porte un médaillon qui appartenait à sa mère autour du cou avec une croix chrétienne

Détails - Grand timide, il bégaie face à des inconnus, ne va jamais vers les autres » Passionné par sa profession, il passe le plus clair de son temps avec les animaux » Tempérament d'apparence solitaire, Jacob aime pourtant la compagnie des autres » A été marié, deux fois » Il a un fils, appelé Victor qui a 20 ans, avec qui les relations sont compliquées, voire conflictuelles » Sa demi-sœur, Phoebe, et son demi-frère, Cooper, sont avec lui » Abhorre la violence sous toutes ses formes, il privilégie le dialogue à l'action » Les gens le trouvent faible psychologiquement, Jacob est un grand sensible, trop gentil » Fervent croyant depuis toujours » Les préceptes de New Eden sont parfois en conflit avec sa morale, il souffre silencieusement de devoir les appliquer. Jacob ne se dressera sous aucun prétexte contre l'ordre en place, trop reconnaissant que sa famille et lui soient en vie grâce à eux.

Présent -
Ven 2 Fév - 17:43

Décidément, son langage fleuri avait partiellement aidé à briser la glace. Elle ne sut trop à quelle réaction s’attendent de la part de son vis-à-vis, mais le voir surenchérir eut le mérite de la faire sourire. Reese eut même à cœur de laisser un petit rire lui échappe, dès lors qu’il prit le pas sur des explications. Raphael Lucian était donc un sacré personnage, qu’elle analysa sans vergogne lorsqu’il prit la parole. Prompt à réagir, avec un certain cynisme, une ironie palpable qu’elle appréciait à sa juste valeur, la brune le laissa à loisir parler de ce qu’il savait.

Et l’avantage avec les têtes d’ampoules, et les capitaines tête d’ampoule, c’est qu’ils en savaient souvent un rayon malgré tout. Son chef pourrait toujours venir lui tirer les oreilles en lui disant qu’importuner les responsables d’autres divisions étaient sacrément culoté, Reese s’en moquait. Raphael s’avérait tellement bavard sur le sujet qu’elle était prête à le laisser papoter pendant des heures, quitte à ne prendre que des notes durant tout ce lapse ce temps. Elle se montra attentive, prudente, avisée, essayant de recouper ses propres informations avec celles qu’il daignait lui fournir. La conversation serait forcément intéressante :

« Vous rigolez ? On ne fait que commencer cette conversation, vous en savez des choses. » Commenta-t-elle avec enthousiasme – ou en tout cas, un enthousiasme à la Reese, se caractérisant toujours par cette pointe de détachement et ce sourire mutin. « Désolée pour… Votre perte. » Fit-elle en tout premier lieu.

Elle l’empoigna fermement, serrant sa main en retour. L’avantage de ne pas avoir de famille était probablement le fait qu’elle ne pouvait donc pas la perdre. Tout le monde ne pouvait pas en dire autant. Ceci étant, elle savait qu’elle avait des proches qu’elle tenait à protéger. Quelques rares amis qui valaient la peine, qu’elle aimait sincèrement. Trois noms lui venaient en mémoire, trois noms qui la poussaient désormais à faire au mieux, pour survivre encore quelques temps, s’accrocher. C’était sa « famille », recomposée, faite de pièces rapportées.

« Quand je parlais de Nid, je parlais de ces regroupements de morts au même endroit, qu’on doit déloger à force. » Expliqua-t-elle pour revenir sur ses propos. Oh, Reese était très loin d’être douée sur la manière dont se répandait l’épidémie, se comportait les malades, et tout ça… « Ils se rassemblent, zonent dans les mêmes endroits, pas toujours accessibles. » Le bruit les attirait, surtout. L’activité humaine lorsque ça leur prenait. « Ils ne se cachent pas vraiment, ils n’ont pas conscience de ça. »

De pouvoir le faire. Se montrer hostiles, pervers. Vicieux parfois. Un avantage, d’une certaine manière, ça pouvait rendre leur comportement prévisible. Même si pour l’instant, ils n’en savaient pas assez sur tout ça pour vraiment prévoir :

« S’ils nous voient vraiment, pourquoi ils ne nous reconnaissent pas alors ? Pourquoi ils nous attaquent, ou cherchent à nous manger ? » Questionna la brune en fixant son interlocuteur sans le lâcher. « Et pourquoi nous surtout ? » Elle haussa les épaules : « Entre nous… Y’a vraiment moyen maintenant de revenir en arrière ? »
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Raphael Lucian
Raphael Lucian
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Lun 5 Fév - 15:13


La curiosité de la jeune femme semblait rassasiée vu comment elle plantait son regard dans celui de son interlocuteur lors de la poignée de main. Leur langage avait été ajusté de manière à ce que la compréhension soit optimale. Reese en profita d'ailleurs pour participer activement et redéfinir les termes qu'elle avait utilisé tout en fournissant des détails supplémentaires quand aux endroits où elle avaient été confrontés au zombies. Raph acquiesça de quelques hochements de têtes rapide et écouta avec attention les questions suivantes.

"La réponse est dans la question Reese."

L'air malicieux, le capitaine cultiva le mystère quelques secondes et afficha un sourire satisfait devant l'air interloqué de son élève improvisé.

"C'est bien la conscience qui leur fait défaut. L'agent pathogène est un virus qui émule l'intégralité du corps. A la manière de tout organisme parasitaire, il infeste l'hôte et prend les commandes des fonctions qui l’intéressent. Un peu comme votre chef qui cherche à vous posséder pour profiter de votre aptitude au tir sans profiter de vos autres qualités."

Impertinent et cynique, le ton, donné par la jeune femme, ne cessait de croître, alimenté par un YuWan bien trop content de l'occasion de jouer sur cette gamme.

"D'ailleurs il va falloir mieux ouvrir les esgourdes collègues. Je vous rappelle le précepte de base : l'erreur à ne surtout pas commettre est de les considérer comme des humains. C'est donc le virus qui nous reconnait à travers les yeux humains qu'il empreinte. Il nous reconnait en qualité de nouveau véhicule. Le seul qu'il puisse utiliser visiblement. Et, pour faire simple, il stimule l’appétence de l'hôte pour la bonne chair fraîche qui doit irrémédiablement nous croquer les miches.
"


Il alternait entre des certitudes établit et des détails encore hypothétiques qu'il soulignait par des mots choisit. L'intérêt était toujours de pouvoir fournir le maximum d'informations en peu de temps.

"Il utilise surement d'autres vecteurs comme les phéromones. Potentiellement d'autres hôtes intermédiaires pourraient apparaître. Pour l'heure nos études n'en sont qu'aux balbutiements. Ce qui est certain c'est que tous les indices nés de l'observation sont à prendre en compte. Alors faites gaffe à où vous allez vous faire foutre pour éviter les dragueurs un peu trop impétueux mais heureusement terriblement prévisibles."

Enfin, pour répondre à la dernière interrogation plus personnelle de l'inspectrice, le capitaine afficha une moue indéchiffrable et laissa à nouveau passer quelques secondes avant de desserrer les dents une nouvelle fois.

"Vraiment, malgré que j'aime les digressions sémantiques et l'ironie et que vous sembliez y être sensible également, je doute que vous apprécierez réellement mon opinion là dessus. Je me contenterai simplement de répondre que jamais aucun retour en arrière n'est possible. Des analogies peuvent survenir mais l'évolution n'aura jamais qu'un seul sens."

Il se doutait bien que Reese n'allait pas en rester là et il tenait donc à la même en garde. Son rictus cynique s'était totalement effacé afin de souligner la gravité et le sérieux de cette dernière phrase.
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Jacob E. Ross
Jacob E. Ross
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Détails - Grand timide, il bégaie face à des inconnus, ne va jamais vers les autres » Passionné par sa profession, il passe le plus clair de son temps avec les animaux » Tempérament d'apparence solitaire, Jacob aime pourtant la compagnie des autres » A été marié, deux fois » Il a un fils, appelé Victor qui a 20 ans, avec qui les relations sont compliquées, voire conflictuelles » Sa demi-sœur, Phoebe, et son demi-frère, Cooper, sont avec lui » Abhorre la violence sous toutes ses formes, il privilégie le dialogue à l'action » Les gens le trouvent faible psychologiquement, Jacob est un grand sensible, trop gentil » Fervent croyant depuis toujours » Les préceptes de New Eden sont parfois en conflit avec sa morale, il souffre silencieusement de devoir les appliquer. Jacob ne se dressera sous aucun prétexte contre l'ordre en place, trop reconnaissant que sa famille et lui soient en vie grâce à eux.

Présent -
Dim 25 Fév - 9:40

L’homme était visiblement le meilleur lorsqu’il s’agissait de cultiver le mystère et éveiller sa curiosité. Le fixant toujours, elle tenta d’en percer l’énigme. La réponse était dans la question ? Le terme de « conscience » s’imposa à elle. L’altération, ou plus simplement l’abolition complète de cette dernière, faisait que les agissements de ces infectés étaient modifiés, dangereux. Pour le moins prévisible aussi lorsqu’on y avait été déjà confronté. Inutile de dire que c’était d’ores et déjà le cas pour Reese, qui avait failli y passer. Les explications de son vis-à-vis ne firent qu’amener plus d’eau à son moulin, et répondre à des interrogations qui n’avaient plus vraiment lieu d’être. Pinçant les lèvres, elle fixa Raphael en se plantant davantage au sol :

« Je ne ferais pas cette erreur. » Assura-t-elle à son supérieur, ferme et raide devant lui.

C’était sa manière de lui faire comprendre qu’elle avait très bien entendu le message. Il en faisait ce qu’il voulait, évidemment, peut-être la prendrait-il pour une bleue, un être par définition sensible, qui pourrait faire ce faux-pas. Mais Reese s’était fermée depuis bien longtemps à ce genre de sentiments, reléguant absolument tout au second plan. La délicatesse ou la compassion ne faisaient pas partie de ses traits, au grand désarroi d’Ayden par exemple, qui ne savait plus comment s’y prendre avec elle pour susciter une réaction en rapport avec ses émotions. La jeune femme les avait endigués, par principe : elle ne voulait plus souffrir. Et pour ça, il fallait avoir la certitude de ne plus rien ressentir du tout.

Alors dès lors, il n’y aurait plus rien pour la marquer, la choquer, lui faire mal. L’avis de son vis-à-vis n’aurait par ailleurs aucune influence sur elle, il pouvait en être sûr. C’était même probable qu’elle le partage, d’une certaine manière. Et ce fut avec un sourire un brin ironique, un froncement de sourcil marqué, qu’elle le contempla un temps supplémentaire pour essayer de le cerner. Si son opinion la dérangeait ? Pas le moins du monde. Il pensait bien ce qu’il voulait :

« Nous resterons marqués par l’expérience, c’est une certitude. » N’était-ce pas comme ça que fonctionnait l’évolution, au bout du compte ? Raphael avait raison : il n’y avait qu’une seule direction à prendre, eux devaient suivre le mouvement. Lutter contre n’était pas une possibilité, et Reese n’avait pas vraiment idée de la tournure que prendraient les choses à l’avenir. « Ce que j’entends par là, c’est est-ce que nous avons les moyens d’endiguer sérieusement la progression, à votre avis ? Ou au moins d’anéantir le virus en lui-même. »

La possibilité d’un traitement par exemple ? C’était ça qui l’interrogeait en priorité. Elle voulait savoir si les malades actuels pourraient être soigné, s’il n’y aurait plus qu’à déloger les quelques victimes – déjà si nombreuses en réalité – pour pacifier une zone. Ou si la menace resterait une constante dans leur existence.

« Qu’est-ce qu’il faudrait pour qu’on y arrive ? » Interrogea-t-elle ensuite. « Et est-ce que vos services ont déjà plus une idée que nous de comment… Tout ça est arrivé ? D’où il vient, ce virus ? » Reprit-elle ensuite, toujours aussi sérieuse et concentrée.

Elle faisait finalement son boulot d’enquêtrice, à bien y réfléchir.
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Raphael Lucian
Raphael Lucian
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Inventaire : Sig sauer SP2022, Beretta M92, matraque et couteau
Lun 12 Mar - 16:13

Raphael accueillait les paroles de Reese en maintenant les bras croisés.
Cette position appuyait encore un peu plus sa volonté de garder son avis
secret au vue de l'attitude et des paroles guerrières de son homologue.
Elle demandait des pistes pour "endiguer" ou "éradiquer" le virus et des
éclaircissement quand à l'avancée des connaissances sur cet ennemi. Elle ne
cachait pas une ferveur volontaire pour prendre une part active dans ce
grand nettoyage d'ailleurs. Toutes les qualités recherchés par un gradé en
guerre biologique étaient rassemblés dans cette belle femme fougueuse ...
mais Monsieur Lucian n'était justement pas de ceux là.
Les rares fois où il avait livré son avis réel sur la pandémie, il avait
été taxé de misanthrope pessimiste voire de fou furieux. Personne ne
pouvait comprendre son avis éclairé de biologiste rompu à l'histoire
terrestre et ses nombreux rebondissements à base d'extinctions massives et
de progressifs remplacements évolutifs.

Il prévoyait une nouvelle fois de se taire et se limiter aux explications
strictes des origines virale comme elle le lui réclamait mais un détail l'obligea à repenser son évaluation : le sérieux de sa collègue.
Interprété au départ comme une simple attitude révérencieuse vis à vis d'un
supérieur, il nota une relative absence de peur non seulement hiérarchique
mais aussi sur la situation. En conjonction, sa combativité aurait du
engendrer un regain d'émotivité ou, à défaut, des velléités d'empressement
et de hargne. Rien ne transparaissait sur son visage lisse. Dès lors, le
capitaine émit l'hypothèse qu'elle n'avait pas encore de point de vue
arrêté sur le virus en lui même et se contentait de suivre son humanité lui
dictant de combattre la pandémie pour préserver son espèce.
Ainsi, dans un élan de curiosité malsaine et l'espoir fou qu'elle puisse
partager ou au moins comprendre sa démarche, Raphael décroisa les bras et
livra sa version censurée.

"D'où vient le virus nous l'ignorons encore. Nous avons pour l'heure trouvé que des similitudes avec la rage de par son mécanisme infectieux et la grippe de par sa conformation. La seule piste que je peux exprimer c'est où nous allons..."

Il laissa un silence pesant s'installer pour rajouter à l'ambiance oppressante qu'il créait.

"Nous sommes des stratèges K. Nous ne pouvons évoluer pour nous adapter à de nouvelles conditions. Par contre le virus qui nous utilise en est largement capable. Il a donc un temps d'avance sur nous et son rayonnement infectieux ainsi que sa létalité le donne grand vainqueur sur tous les pronostics. Il est donc certain qu'il ne sera jamais éradiqué."

Sa mine grave ne laissait aucun doute quand au sérieux de ses affirmations. Les yeux plantés dans les siens, sans une once de sourire pour dédramatiser, il poursuivît  en accentuant quelque peu sa grimace.

"Dans la meilleure des optiques, si on parvient à diminuer leur appétence pour nos corps, on pourra se servir de ses propriétés antioxydantes pour prolonger nos espérances de vie et la jeunesse de nos cellules.
Dans une hypothèse moins contrôlée, à l'instar des cyanobactéries que nos cellules ont endocyté pour pouvoir consommer du dioxygène ou du virus qui nous à permit de développer la vie intra-utérine en son temps, nous subirons un nouveau saut évolutif.
Dans le pire des scénarios, vous avez devant vous nos superprédateurs et l'espèce dominante, largement plus invasifs que nous humains ne l'avons jamais été, qui nous mènera à l'extinction."


Ce ne fût que lorsqu'il eût termine qu'il autorisa un moment de décompression à la jeune femme en détournant le regard pour le perdre dans le vague. Les bras se croisèrent à nouveau sur sa poitrine. Aucun frémissement ne venait perturber le scientifique qui confirma avoir acquis cette opinion depuis longtemps.
En guise de paraphe il se contenta de baisser la tête légèrement et d'ajouter sur une voix plus posée.

"Nous ne sommes que des cobayes. Bruler les véhicules ne résoudra aucunement le problème. Notre seule alternative est de comprendre
les mécanismes pour orienter le sens évolutif et espérer le canaliser."
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Jacob E. Ross
Jacob E. Ross
Administratrice
Métier : Rancher
Informations : Give it up. Ross-family1

Physique - 1m90 » 95kg » Cheveux longs ramenés en arrière, barbe de plusieurs jours mal entretenue, yeux noirs » Plusieurs cicatrices sur les mains et les bras dues à son métier » Gabarit imposant, Jacob se tient voûté pour se faire plus petit » Porte un médaillon qui appartenait à sa mère autour du cou avec une croix chrétienne

Détails - Grand timide, il bégaie face à des inconnus, ne va jamais vers les autres » Passionné par sa profession, il passe le plus clair de son temps avec les animaux » Tempérament d'apparence solitaire, Jacob aime pourtant la compagnie des autres » A été marié, deux fois » Il a un fils, appelé Victor qui a 20 ans, avec qui les relations sont compliquées, voire conflictuelles » Sa demi-sœur, Phoebe, et son demi-frère, Cooper, sont avec lui » Abhorre la violence sous toutes ses formes, il privilégie le dialogue à l'action » Les gens le trouvent faible psychologiquement, Jacob est un grand sensible, trop gentil » Fervent croyant depuis toujours » Les préceptes de New Eden sont parfois en conflit avec sa morale, il souffre silencieusement de devoir les appliquer. Jacob ne se dressera sous aucun prétexte contre l'ordre en place, trop reconnaissant que sa famille et lui soient en vie grâce à eux.

Présent -
Sam 17 Mar - 17:00

Il y en avait des choses à retenir. Raphael Lucien était un puits de savoir, avec déjà un avis assez tranché sur l’avenir qui les attendait. Avait-elle réfléchi aussi loin pour sa part ? Pas vraiment. Reese s’était contentée de suivre sa voix, d’essayer au mieux de protéger tout le monde. Mais il y avait eu l’espoir, au fond, un peu bête probablement, que les choses redeviennent « comme avant ». Difficile de savoir ce que ça pouvait vouloir dire. Qu’est-ce que c’était, ce temps de vie ? Avant. A l’écoute, elle n’avait pas manqué de réfléchir au propos du capitaine de la scientifique. Au fait que tout avait irrémédiablement changé, qu’il n’y avait plus qu’une certitude d’adaptation ou de morts désormais. La survie n’était pas encore un mot, mais ils approchaient progressivement de la suite après la fin du monde.

« Vous pensez que… » Elle s’interrompit, un peu confuse. Ses yeux sombres cherchèrent autour d’elle une raison de poursuivre. Plus simplement, une motivation. Elle se posait régulièrement la question, sans se douter que ça pourrait avoir une importance. « Quelqu’un a pu le fabriquer ? Ou qu’il s’agit juste d’une sorte de mutation de la grippe ? » Demanda-t-elle…

Est-ce que l’avis de Raphael était vraiment important pour ça ? Pas vraiment. Le sien ou un autre, qu’est-ce que ça changeait ? Il y avait des blogs complotistes qui disaient que le gouvernement était responsable de ça. Que c’était une arme chimique. Qu’il y avait une part de naturel. Qu’un virus avait muté pour éradiquer l’humanité. Que Dieu était dans le coup aussi, qu’il en avait assez des humains parce qu’ils n’étaient pas capables de faire le bien. Qui pouvait savoir ? Savoir d’où ça venait, pouvait ne rien changer à la direction qu’ils prenaient. Et Reese sentait qu’ils fonçaient de toute façon droit dans un mur.

« Vous en savez déjà pas mal… » Souffla-t-elle en pinçant les lèvres, le fixant toujours intensément.

Elle aurait aimé pouvoir lire dans la tête des gens pour mieux comprendre. Est-ce qu’il s’agissait juste de curiosité, ou est-ce que l’homme avait donné à la maladie une importance toute personnelle ? Est-ce que la grippe rouge avait déjà emporté l’un de ses proches, ou s’agissait-il que d’un intérêt scientifique et seulement scientifique ?

« C’est… De l’observation de terrain où vous avez vos sources ? » Questionna-t-elle simplement, avec un sourire encourageant.

De la poche de sa veste, elle tira une cigarette. Mauvaise habitude qu’elle commençait à prendre d’Ayden. Entre ça et l’alcool, elle avait l’impression que sa santé n’avait plus vraiment d’importance. Par politesse, elle en proposa une à Raphael, en lui tendant son paquet.
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