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  No flu supplement on pizzas

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Jacob E. Ross
Jacob E. Ross
Administratrice
Métier : Rancher
Informations :  No flu supplement on pizzas - Page 2 Ross-family1

Physique - 1m90 » 95kg » Cheveux longs ramenés en arrière, barbe de plusieurs jours mal entretenue, yeux noirs » Plusieurs cicatrices sur les mains et les bras dues à son métier » Gabarit imposant, Jacob se tient voûté pour se faire plus petit » Porte un médaillon qui appartenait à sa mère autour du cou avec une croix chrétienne

Détails - Grand timide, il bégaie face à des inconnus, ne va jamais vers les autres » Passionné par sa profession, il passe le plus clair de son temps avec les animaux » Tempérament d'apparence solitaire, Jacob aime pourtant la compagnie des autres » A été marié, deux fois » Il a un fils, appelé Victor qui a 20 ans, avec qui les relations sont compliquées, voire conflictuelles » Sa demi-sœur, Phoebe, et son demi-frère, Cooper, sont avec lui » Abhorre la violence sous toutes ses formes, il privilégie le dialogue à l'action » Les gens le trouvent faible psychologiquement, Jacob est un grand sensible, trop gentil » Fervent croyant depuis toujours » Les préceptes de New Eden sont parfois en conflit avec sa morale, il souffre silencieusement de devoir les appliquer. Jacob ne se dressera sous aucun prétexte contre l'ordre en place, trop reconnaissant que sa famille et lui soient en vie grâce à eux.

Présent -
Sam 16 Déc - 14:37

« Eh oui qu’est-ce que tu veux ? » Lui fit-elle avec légèreté, comme si elle se la jouait un peu. Mais juste pour le faire rire, parce que la confiance n’était vraiment pas ce qui l’étouffait en réalité, et il le savait pertinemment. « J’ai grandi ! » Et pas que ! « Je suis plus la gamine boutonneuse que tu connaissais, j’suis une femme, pleine d’autorité ! »

Elle eut un petit rire, moqueur. Envers elle-même surtout. Parce que celle qui fuyait son monde, incapable de sociabiliser concrètement, n’était jamais très loin. C’était durablement ancré en elle, comme une marque au fer rouge, indélébile. Tyler le savait, il le sentait. Il n’avait eu que des brefs instants de cette histoire, des anecdotes, des doutes, mais pas l’intégralité. Ça lui avait permis de recomposer quelques pièces du puzzle, et par la même, de savoir que Reese lui faisait confiance.

« C’est ta nature de te faire marcher dessus ? Laisse-moi rire Tyler ! Tu vaux mieux que ça ! » S’agaça-t-elle, en lui faisant immédiatement les gros yeux. Il ne lui laissait pas vraiment le choix pour ça ! Pinçant les lèvres, la brune soupira : « Arrête de te laisser faire, arrête de croire qu’il faut fatalement te sacrifier, t’es un héros à ton échelle, mais t’es pas obligé d’y laisser ton bonheur ! » Elle haussa les épaules, à court d’argument : « Sois égoïste ! »

Ses sourcils se froncèrent, elle planta son regard dans celui de Tyler en passant sur les traits d’humour. Il n’y pouvait pas rien. Il pouvait changer, se sauver de lui-même ! Parce qu’elle trouverait ça trop injuste qu’un gars comme lui ne puisse pas goûter finalement à ce qu’il méritait. Après l’angoisse de l’orphelinat, et tout ce qui en avait découlé, Tyler méritait de vivre heureux :

« Jure-moi que tu vas l’être ! » Fit-elle, comme si elle essayait de lui tirer une promesse. Juste avant qu’elle ne sente une pression autour de son bras, et qu’elle ne se retrouve aux prises avec le chat de Tyler : « Hey ! »

Les crocs de la bête se plantèrent dans sa chair, en même temps que ses petites griffes. Reese ne pouvait pas affirmer que c’était particulièrement douloureux, seulement gratuit.

« Ouh toi tu vas voir ! » Fit-elle en commençant à jouer avec l’animal, comme si elle passait totalement à autre chose. Motul venait de sauver la vie de son maître ! En tout cas, jusqu’à ce que le téléphone de Reese se mette soudainement à sonner et n’effraie l’animal. « Merde… » Elle tira l’outil de sa poche et soupira. « C’est mon coéquipier. J’vais pas lui répondre, ça lui apprendra. »

Elle releva le nez vers Tyler, et haussa les épaules : en vrai, elle ressentait cette pointe de culpabilité. Il avait peut-être vraiment besoin d’elle ! Même si elle pressentait que c’était juste pour être odieux avec elle, comme toujours.

« Il m’a apporté un café trop sucré ce matin, il mérite de poireauter. » Se défendit-elle.
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Tyler Burrows
Tyler Burrows
Métier : Mécanicien
Véhicule : Ford F250 de 1969 bleu et blanc
Inventaire : Clef anglaise
Mar 2 Jan - 17:16

Mon humour concernant la pizza n’y faisait rien. Reese me regardait de cette façon qui donne envie de se planquer derrière une paroi blindée, au moins. Fort heureusement, elle tenait un tant soit peu à moi, j’imagine. Parce que j’imagine que dans le cadre de son boulot, si elle jette un regard pareil à des personnes, c’est pour les braquer de son arme et les emmener au poste de police. Même mon humour sur la pizza ne prend pas. J’ose à peine la regarder en face. « Mon bonheur c’est Hannah et… j’ai juste… Enfin. Elle me manque et ça m’ennuie de… je n’en sais rien… J’essaye de tenir le cap, mais je garde cet espoir qui me ronge. C’est peine perdu. Elle a l’air heureuse avec son Dickens. » Je maintiens mon regard détourné. Motul est peut-être une ordure, mais il a senti son maître en danger, attaquant Reese. Entendant l’action, je cries après le chat avant de sourire avant de les voir jouer.

Le téléphone de Reese se met à sonner. Ses commentaires me font froncer les sourcils. Alors si j’en crois ce qu’elle vient de me dire, elle agit de façon égoïste en ne répondant pas pour finalement profiter du bonheur qu’elle ressent ? C’est flatteur de voir qu’elle est heureuse avec moi. Mais lorsqu’elle me dit la raison, je pouffe de rire. « Je crois que si mon collègue m’apportait même de la mort-au-rat à la place du café, ce serait son plus beau cadeau… » Quand on sait que je bosse avec Matthew qui n’a jamais pensé à quiconque que sa petite personne… « Mais je croyais que tu étais tenue par un engagement mystique de répondre à tous les appels en rapport avec ton métier ? Genre non-assistance à personne en danger ? Imagine qu’il ait donné un café trop sucré à un baron de la drogue pendant une infiltration ? Si toi tu lui en veux, imagine ce qu’un narco-trafiquant lui ferait… » J’imagine directement la scène d’un Pablo Escobar torturant ce pauvre policier pour… un café ce qui me rend le sourire.

« Je ne t’en veux clairement pas si tu le rappelle ou décroche à son prochain appel. Je suis déjà bien heureux de t’avoir eu pour partager des pizzas avec toi. » Elle savait déjà qu’elle n’était pas prisonnière de mon domicile, mais je me devais de lui clarifier pour pas qu’elle pense qu’il y ait de malaise entre nous. Il n’y en aurait sans doute jamais, sauf en ce qui concerne Matthew et mon talent à me faire marcher dessus. « Je… » Mais je suis interrompu par mon propre téléphone qui se met à sonner. Je regarde le nom s’afficher qui n’est autre que celui de Matthew. J’allais décrocher puis je me souvins de la discussion que nous venions d’avoir. Je regarde Reese et raccroche. « J’espère qu’il ne lui arrive rien de grave… Mais, c’est sans doute mieux ainsi. »
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Jacob E. Ross
Jacob E. Ross
Administratrice
Métier : Rancher
Informations :  No flu supplement on pizzas - Page 2 Ross-family1

Physique - 1m90 » 95kg » Cheveux longs ramenés en arrière, barbe de plusieurs jours mal entretenue, yeux noirs » Plusieurs cicatrices sur les mains et les bras dues à son métier » Gabarit imposant, Jacob se tient voûté pour se faire plus petit » Porte un médaillon qui appartenait à sa mère autour du cou avec une croix chrétienne

Détails - Grand timide, il bégaie face à des inconnus, ne va jamais vers les autres » Passionné par sa profession, il passe le plus clair de son temps avec les animaux » Tempérament d'apparence solitaire, Jacob aime pourtant la compagnie des autres » A été marié, deux fois » Il a un fils, appelé Victor qui a 20 ans, avec qui les relations sont compliquées, voire conflictuelles » Sa demi-sœur, Phoebe, et son demi-frère, Cooper, sont avec lui » Abhorre la violence sous toutes ses formes, il privilégie le dialogue à l'action » Les gens le trouvent faible psychologiquement, Jacob est un grand sensible, trop gentil » Fervent croyant depuis toujours » Les préceptes de New Eden sont parfois en conflit avec sa morale, il souffre silencieusement de devoir les appliquer. Jacob ne se dressera sous aucun prétexte contre l'ordre en place, trop reconnaissant que sa famille et lui soient en vie grâce à eux.

Présent -
Mar 9 Jan - 12:25

Reese n’eut pas le temps ni de réprimander, ni de rassurer son frère sur le coup. Lèvres pincées, l’attaque du chat la coupa déjà dans la foulée. Elle avait entendu son laïus sur Hannah, et elle ne connaissait que peu la jeune femme. Mais ce qu’elle savait, c’était que le bonheur de son frère passait avant beaucoup de choses, et ça lui faisait mal au cœur de savoir qu’il s’était laissé entraîné là-dedans… Dans une forme de dépression qu’elle ne souhaitait à personne. Dégageant le matou, elle avisa l’homme d’un regard pénétrant, prête à reprendre son monologue sans en avoir le temps. Ayden. Cette enflure tombait toujours à pique pour gâcher ses grands moments.

« Si seulement il pouvait faire ça… » Soupira-t-elle en levant les yeux au ciel. Donner un café trop sucré a un baron de la drogue et se faire taper dessus ensuite. « C’est le seul moyen que j’ai pour faire en sorte qu’il retire l’affreux balai qu’il a dans le derrière celui-là… »

Bon, elle ne lui souhaitait pas non plus une mort horrible et douloureuse ! Mais… Une petite claque sur la joue de temps en temps, peut-être. Ou alors, à défaut de ça, de marcher pied nu sur des légos par exemple, elle s’en contenterait. Pour le coup, Tyler parvint à la faire un petit peu culpabiliser : et si pour une fois qu’elle ratait l’appel, c’était quelque chose de sérieux ? Son cœur se serra. Elle ne pouvait pas faire semblait, parce que ses responsabilités la tenaient.

Sa main se tendit vers son téléphone, alors même que l’homme lui disait qu’il ne lui en tiendrait pas rigueur si elle agissait avec conscience… Un maigre sourire passa sur ses lèvres, mais elle ne décrocha pas à temps pour pouvoir prendre l’appel de toute façon. Pile au moment où le propre téléphone de Tyler se mit à sonner. Matthew, encore. Regard en biais, ils avaient l’air fin tous les deux, à ne pas pouvoir finalement agir avec autant d’égoisme qu’ils ne le voulaient.

« On a qu’a dire que si je rappelle, tu rappelles aussi. » Tenta-t-elle pour essayer de dédouaner l’homme. « Après tout, ne pas décrocher à la première sonnerie, c’est déjà un gros effort ! » Le félicita-t-elle. « Tu n’es pas obligé de le jeter en une seule fois, tu peux seulement prendre un petit peu tes distances pour l’obliger à l’indépendance à son rythme. »

Et tout en disant ça, elle pianota sur son clavier pour recomposer le numéro d’Ayden. Portant l’appareil à son oreille, l’homme décrocha au bout de la première sonnerie avec un soupire qui lui tapa d’emblée sur le système.

« Qu’est-ce qu’il y a ? » Demanda-t-elle sèchement. Le travail, évidemment. « J’suis à cinq minutes, je serais là dans quinze. » Grogna-t-elle. Il lui répondit. « Tu sais quoi Forestier ? J’ai une vie aussi et j’ai encore le droit d’aller pisser sans ton autorisation, alors puisque tu insistes, je serais là dans trente ! » Et boum, elle raccrocha.
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Tyler Burrows
Tyler Burrows
Métier : Mécanicien
Véhicule : Ford F250 de 1969 bleu et blanc
Inventaire : Clef anglaise
Jeu 11 Jan - 19:00

Je déforme son visage du regard en me demandant ce qu’elle souhaitait vraiment. Puis elle estime que j’ai déjà fait un effort en refusant un premier appel. « Je pense que je vais essayer de repousser mes limites et attendre qu’il me rappel, plutôt. Je me sentirai mal de me montrer aussi peu égoïste devant toi ! » Dis-je en retenant un rire étouffé. Je me mords la lèvre en y songeant, regardant mon téléphone, tout en écoutant la suite de son laïus. Je la regarde pianoter sur son espèce de morceau de plastique et métal tout plat. Et elle le fait à une vitesse… Je fais tournoyer mon propre téléphone entre mes doigts. Soudainement, le Nokia 3310 m’échappe des mains et vient percuter mon petit doigt de pied. Je fis un sursaut et me pris le pied entre les mains afin de masser mon orteil, tout en tentant de contenir une infinité d’injures en tout genre. Il ne faudrait pas que j’empêche ma petite sœur de passer son coup de fil auprès de son collègue. Je regarde le plafond, les larmes aux yeux tant il est difficile de maintenir des vulgarités sous pression ainsi. J’attends qu’une seule chose : qu’elle raccroche. Une éternité plus tard pour ma part, quelques secondes d’un point de vu objectif. Elle mit fin à l’appel après des mots de désamours. J’en profite simplement pour lâcher mon râle d’injures. « Putain de chié de con de téléphone de merde à la noix ! » Mais c’est beaucoup moins pertinent.

Je ramasse mon antiquité après quelques instants encore à m’en remettre. « Je crois que c’est pire encore que de se taper le pied dans un coin de table. Je ne te raconte pas la douleur… » mais je finis par me ressaisir et avise mon téléphone. Il n’y a pas d’appels manqués en perspective. Je le repose sur la table basse dans un semi-jet, provoquant un bruit sourd qui fit sursauter motul. Je regarde Reese droit dans les yeux et lui demande, afin de voir si j’ai bien tout suivi « Tu as une demi-heure avant de reprendre ta peine à devoir supporter ton collègue, c’est ça ? ça me va ! » dis-je en me levant, et attrapant nos cannettes vides et les cartons de pizzas dans le même état. « Tu as le choix entre un soda, une bière ou un café !  Et décide-toi vite, sinon je te ramène l’eau du chat en guise de digestif ! » dis-je en riant, et me dirigeant vers la cuisine.

Je m’occupe de balancer les déchets dans la poubelle et le peu de vaisselle dans l’évier, m’attelant déjà à m’équiper de la demande de Reese. Je reviens aussi vite que possible et dépose boissons et petits gâteaux sur la table basse. « Tu diras encore que tu es mal reçue… »
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Jacob E. Ross
Jacob E. Ross
Administratrice
Métier : Rancher
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Physique - 1m90 » 95kg » Cheveux longs ramenés en arrière, barbe de plusieurs jours mal entretenue, yeux noirs » Plusieurs cicatrices sur les mains et les bras dues à son métier » Gabarit imposant, Jacob se tient voûté pour se faire plus petit » Porte un médaillon qui appartenait à sa mère autour du cou avec une croix chrétienne

Détails - Grand timide, il bégaie face à des inconnus, ne va jamais vers les autres » Passionné par sa profession, il passe le plus clair de son temps avec les animaux » Tempérament d'apparence solitaire, Jacob aime pourtant la compagnie des autres » A été marié, deux fois » Il a un fils, appelé Victor qui a 20 ans, avec qui les relations sont compliquées, voire conflictuelles » Sa demi-sœur, Phoebe, et son demi-frère, Cooper, sont avec lui » Abhorre la violence sous toutes ses formes, il privilégie le dialogue à l'action » Les gens le trouvent faible psychologiquement, Jacob est un grand sensible, trop gentil » Fervent croyant depuis toujours » Les préceptes de New Eden sont parfois en conflit avec sa morale, il souffre silencieusement de devoir les appliquer. Jacob ne se dressera sous aucun prétexte contre l'ordre en place, trop reconnaissant que sa famille et lui soient en vie grâce à eux.

Présent -
Dim 14 Jan - 20:46

« Mais qu’est-ce que tu as foutu ? » Se moqua la jeune femme en regardant l’homme de haut en bas comme s’il s’agissait d’un idiot. Parfois, Tyler pouvait vraiment être marrant… Surtout lorsqu’il était tout rouge à force de se retenir. « Tu sais, je pense que le petit doigt de pied a été créé exclusivement pour qu’on détecte les coins de meuble dans le noir. » Ajouta-t-elle avec le même regard moqueur.

Elle capta le regard de l’homme, venant poser les coudes sur ses genoux un bref instant pour prolonger l’œillade. Il comprenait bien, oui, aussi hocha-t-elle la tête :

« Moins d’une demi-heure, en vérité. » Précisa la policière. « Je tiens pas à ce qu’il soit trop chiant quand j’arriverais sur les lieux… » Soupira-t-elle ensuite.

Elle vivait en fonction de son coéquipier et de ses humeurs. De la fatigue constante que son métier impliquait, d’autant plus pour ces derniers temps. Avec l’épidémie, la chute de la Floride, la propagation des symptomes et des mauvaises nouvelles, c’était à ne plus savoir où donner de la tête. Reese avait que trop conscience, pour être sans arrêt confronté à la misère humaine, de comment ça détruisait des vies. Elle commençait sérieusement à craindre le pire, pour les quelques proches qu’elle avait et qui se trouvait en première ligne :

« Je peux emporter la pizza ? » Demanda-t-elle distraitement en fixant ce qu’elle avait sous les yeux. C’était peut-être bête, mais lorsqu’il serait trop tard pour aller chercher quoi que ce soit, elle voulait pouvoir se mettre ça sous la dent. « Un café ! » Réagit-elle soudainement en se redressant : « Si je sens la bière, Ayden va me défoncer. » Grogna la brune.

En boudant à moitié.
Parce qu’elle adorait vraiment la bière ! Mais venir avec le parfum du houblon sur le lieu du crime n’était pas une grande idée. Et pour le coup, si elle pouvait facilement se défendre face à Ayden et son caractère d’abruti, elle ne tenait pas forcément à tendre le baton pour se faire battre. Elle avait également assez fréquenté son placard à chaque fois qu’elle venait avec la gueule de bois, elle ne tenait pas à retenter l’expérience vu son état de fatigue. Du coup, la jeune femme se releva et s’approcha de la cuisine où tout se passait. L’odeur du café emplit la pièce, elle tendit la main pour récupérer son mug lorsque Tyler le lui tendit :

« Tu sais que ce n’est pas parce que tu m’accueilles trop bien que je me souviens pas de tes propos vis-à-vis d’Hannah. » Souffla-t-elle. « Tu as intérêt à faire attention à ton cul, sinon je vais m’en occuper et tu vas le sentir passer. » Menaça-t-elle avec un sourire en coin.

Non, elle ne reviendrait pas sur le sujet.

« J’suis sûre que ça va s’arranger. Pour Dean, Hannah et Matthew aussi. » Elle trempa ses lèvres dans sa tasse, se brûla un peu la langue, mais n’en signifia rien à son vis-à-vis… « Et dès que le couvre-feu sera retiré, tu pourras repartir à la conquête du monde. » Souffla-t-elle avec un sourire, en déposant son mug encore fumant près de l’évier et en se hissant pour poser un rapide baiser sur la joue de Tyler : « J’y vais, Ty. A la prochaine ! »
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Tyler Burrows
Tyler Burrows
Métier : Mécanicien
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Inventaire : Clef anglaise
Lun 22 Jan - 19:17

Et la voici à se moquer littéralement de la mésaventure que je viens de vivre avec mon pas-smart-du-tout-phone. Et tandis qu’elle m’expose sa théorie sur l’existence du petit doigt de pied, je ravale ma douleur et me recentre, posant mon pied au sol. Il valait mieux que je retrouve vite mes fonctions vues qu’elle m’annonce qu’elle est là pour moins d’une demi-heure. Cela me vaut une moue assez tristounette. « Bon… Je pense que j’ai déjà bien assez profité de ton temps de toute manière… Mais je n’ai pas envie d’attendre encore six moi avant de te revoir ! Tu donnes des nouvelles, et vite ! » lui imposais-je en levant mon doigt comme si je venais de proférer une menace.

Je commence à tout remballer lorsqu’elle me demande si elle peut emporter la pizza. Elle a beau être mince et pas très grande, elle avale bien plus de nourriture que mon frère et moi réunis quand elle s’y met. Il faut dire qu’elle a sans doute une condition physique soumise à divers entraînements qui la maintienne aussi menu… Je ramène tout de même le tout à la cuisine et regroupe les deux pizzas dans un plat refermable en plastique dont je ne citerai pas la marque. Je me sens comme une mère qui prépare des petits plats pour son enfant étudiant.

J’honore sa commande de caféine en préparant le filtre et lançant la machine avant de trier ce qui est à jeter de ce qui est à laver. Je lui sers un mug que je lui tends. Mais elle ramène le sujet Hannah sur le tapis. Rien qu’à entendre ce prénom, mon cœur se resserre. Fort heureusement, elle n’incite pas à relancer le sujet, ce qui me soulage quelque peu. « Seul le temps nous le dira! Mais je vais tenir compte de tes conseils… J’espère juste ne pas tout faire capoter ! Bref ! Ce n’est pas le moment ! Embarque cette pizza loin de moi et de mes fesses bien trop grasses à mon goût et file sauver des tonnes de gens ! »

Je l’aide pour le baiser en lui tendant ma joue et la regarde s’éloigner avec un sourire béat, sans doute empreint de fierté. Elle a beau ne pas l’admettre, elle est dans ma vie comme étant une personne très chère à mes yeux. Et peu importe que cela soit à sens unique, cette situation me comble de bonheur ! Bien assez pour me motiver à continuer mon chemin et ne pas baisser les bras. Alors que je vois la porte se refermer sur elle, je rajoute en murmurant. « T’es une personne en or, Reese. J’t’aime frangine. »
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