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 Boredom, the worker's sense of freedom

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Tyler Burrows
Tyler Burrows
Métier : Mécanicien
Véhicule : Ford F250 de 1969 bleu et blanc
Inventaire : Clef anglaise
Lun 15 Jan - 18:26

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ft. Lupe && Tyler

« Hello Boston! Ici Tyler, en direct de son pick-up tout pourrave ! Aujourd’hui, je vais vous parler de la météo ! Oui parce que plus aucun média mainstream ne parle du temps qu’il fait ! Ils sont bien trop occupés à bavarder de cette épidémie de mes deux ! Et ils en oublient complétement de dire comment s’habiller pour la journée ! Et ça, c’est la merde ! Donc, bien qu’un peu mitigé, le ciel ne nous tombe pas sur la tête ! C’est déjà ça ! On ne s’encombre pas avec des parapluies ! Mais ce n’est pas un temps à sortir la demoiselle sans risquer qu’elle frise ! Merci le taux d’humidité énooooooooorme ! Et question du froid… Bienvenue à Boston ! » Dis-je, tout en roulant à travers la ville afin de rejoindre mon taffe. Ça me manque ces présentateurs qui animaient des radios de campus clandestine. C’était la bonne époque. Surtout lorsqu’ils avaient une descente de flic en direct pour diffusion de musique sans autorisation. On en a souvent ris avec Matt. Au lieu de ça, on a tous ces pleurnichards qui parlent que d’une chose : La grippe. The flu ! Influenza ! Bordel, ça me fait chier rien que d’y penser. Si on veut avoir autre chose comme info, faut aller sur le net. Et pour ça, faut avoir un PC ou un smartphone. Et ce n’est pas mon vieux Nokia 3310 qui va me permettre de surfer sur les pages du web. Quoique ça me serait utile pour vérifier mes sources. Lorsque la pluie se met à cogner de manière violente mon paret-brise, je réalise que tout ce que j’ai pu dire ces trente dernières secondes est complétement faux.

Je finis par me stationner un peu plus haut que mon lieu de travail, dans la rue. Je fais le restant à pied. Quitte à être trempé, autant prendre son temps. Je marche tranquillement sur le trottoir et rendre par la porte de service. Le chef n’est même pas encore là. Il doit encore se cacher du virus, ce parano. Heureusement que j’ai les clefs et les connaissances suffisantes pour assurer le bon fonctionnement du garage. J’ouvre les portes en grand et m’installe sur mon tabouret après m’être fait un café. J’attrape le journal du jour, que j’étais passé chercher en venant, et dégustant un donut’s qui a connu le même sort, en croisant ma route. Les pieds sur l’établi, j’attends en m’accordant une pause. Si mon boss me voit, je suis mort, mais il va sûrement ne pas venir, comme à son habitude.

Une heure passe et toujours rien. J’entreprends de faire la révision de notre dépanneuse. Ce serait con qu’elle tombe de nouveau en rade, comme ça m’est arrivé en allant chercher Hannah sans le savoir. Surtout lorsque c’est le couvre-feu. Ça nous a valu une nuit dehors. Merci, la panne sèche ! L’heure suivante, je me retrouve à nettoyer mes outils. Et pour que j’en vienne à ça, c’est que je commence à toucher le fond. La matinée est pourtant déjà bien entamée, mais pas l’ombre d’un client à l’horizon. Encore une heure plus tard, je m’installe sur le PC du boulot, et regarde des vidéos de chats sur Youtube en me marrant comme un con. J’en suis à mon troisième café. En bref, une journée bien trop calme à mon goût. Lorsque soudainement, une dodge charger débarque dans la cour pour venir se stationner devant l’une des grandes portes métalliques. Je ne l’ai pas loupé, depuis mon bureau. Je coupe rapidement youtube. Enfin… Rapidement c’est une façon de dire ! Il me faut un bon moment pour retrouver ma sourire et me rappeler qu’il faut appuyer sur la clique gauche lorsque l’on est sur la petite croix. Le chauffeur de la voiture a tout le loisir du monde de faire ce qu’il veut pendant ce laps de temps, avant que je ne sois disposé à sortir de ma vigie. Je m’avance vers la voiture, ayant bien des suspicions sur l’identité de la personne au volant.
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Lupe Sanchez
Lupe Sanchez
Modératrice
Métier : Agent immobilier
Informations : Adore le sport | Mesure un mètre soixante cinq pour cinquante deux kilos | A un tatouage derrière l'oreille gauche (date à laquelle elle a vaincu la maladie étant enfant) | A une cicatrice aux côtes (à droite) à cause d'une chute dans une vitrine au cours d'une effraction à l'adolescence | A perdu son fiancé et son bébé il y a plus d'un an | A une peur bleue des hôpitaux | Fume même si elle essaie de se convaincre qu'elle veut arrêter | Chante depuis qu'elle est enfant, c'est sa passion | Est pansexuelle | Préfère le salé que le sucré | A presque une addiction au café

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Véhicule : Dodge Charger 1976
Inventaire : Un canif
Jeu 25 Jan - 15:30



C'est quand même dingue le nombre de personnes qui peuvent être fanatiques de voiture. Personnellement, j'aime bien ça, mais ce n'est pas pour autant que j'en ferai ma passion. Mon ex-fiancé, lui, adorait ça. C'est bête à dire mais dans notre malheur, on a encore eu de la chance que l'accident se passe avec ma voiture. Ce n'était pas une voiture de collection comme la sienne. Je pense que sinon, il serait encore en train de se retourner dans sa tombe, incapable de digérer le fait d'avoir vu son bébé à la casse. Je ne peux pas dire, ça m'a fait un pincement au coeur à moi aussi quand je me suis rendue compte que ma première voiture venait de se faire réduire en charpie. Mais à côté de ce que j'avais perdu au cours de cet accident, cela me paraissait pourtant bien minime.

Je me souviens des heures qu'il pouvait passer à bichonner sa Dodge. Et quand j'osais lui dire quelque chose, sa seule réponse était « Et alors ? Toi tu passes aussi une éternité à te pomponner ! Elle, elle peut pas le faire toute seule ! ». Aujourd'hui, ce souvenir me fait sourire. M'amuse presque. Mais bon dieu ce que j'aurais pu le tuer quand il me le disait à l'époque. J'avais tout bonnement envie de l'étriper. Et s'il avait eu le malheur de me le dire quand j'étais enceinte, je crois que je l'aurais vraiment tué. Avec les hormones, j'aurais été capable de lui sauter à la gorge et de lui arracher la carotide avec mes dents. Oui, tout ça. Oh, vous ne savez pas à quel point j'étais une folle furieuse. Déjà que ce n'est pas trop ça au quotidien, alors imaginez enceinte. Non, il ne vaut mieux pas.

Quoi qu'il en soit, à sa mort je me souviens que je lui avais promis que je prendrais soin de sa voiture. Il avait fait en sorte que tout ce qui lui appartenait me revienne. La Dodge y compris. Bon, il faut avouer qu'elle attire les regards, c'est certain. Le plus drôle, c'est que les gens ne me croient généralement pas quand je leur dis qu'il s'agit de ma voiture. Ils pensent certainement que je fais semblant, ou que j'essaie de me rendre intéressante. Leur tête lorsque je sors les clés, que je me mets au volant et que je démarre est... juste parfaite. Je m'en délecte à chaque fois.

Enfin bref, tout ça pour dire que j'ai rendez-vous ce matin au garage pour vérifier que tout va bien. Après tout si lui avait des connaissances en mécanique à l'époque, ce n'est pas mon cas. J'arrive donc dans la cour d'un garage qui semble désert, attends quelques instants en tentant de repérer âme qui vive, puis finis par couper le moteur en apercevant une silhouette s'approcher enfin de la voiture. Je sors les clés du contact et quitte mon siège pour aller saluer l'homme qui vient d'arriver. Mes talons claquent sur le sol, oui j'aime les talons autant que les baskets, et je viens poser ma main sur l'épaule du blond tout en lui faisant la bise. « J'ai cru que c'était fermé sur le coup ! Tu t'étais perdu ? » Dis-je sur le ton de la plaisanterie, un petit sourire mutin mais amical aux lèvres.

« Je déconne. Comment tu vas, Tyler ? J'ai l'impression que ça fait une éternité, ça fait plaisir de te revoir. » Mon sourire et mon expression se font plus douces, plus avenantes, avant que je ne lui tende les clés de la Dodge. « J'ai pas besoin de te dire d'y faire attention, tu sais comment il était avec sa voiture. »

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Tyler Burrows
Tyler Burrows
Métier : Mécanicien
Véhicule : Ford F250 de 1969 bleu et blanc
Inventaire : Clef anglaise
Ven 2 Fév - 21:02

Un fenêtre pop-up apparaît à l’écran, me faisant sursauté. Je clique pour l’éteindre. Cette dernière affichait : RDV Lupe Sanchez : Dodge Charger – Entretien. Il me faut plusieurs minutes pour voir la petite croix servant à la faire disparaître. « Mais bordel ! Je sais bien qu’elle a rendez-vous ! Je l’ai pas oubliée ! C’est ma seule cliente de la journée et elle est sur le parking ! Tais-toi, ordi de malheur ! Ou je te mara-reboot ! » dis-je, en donnant un léger coup de pied sur le flanc du PC. Je n’aurai peut-être pas dû. L’écran fût noir aussitôt. Au moins, la fenêtre a disparue, et je n’ai plus besoin de chercher la croix maintenant. Je me lève donc de ma place et sors de la boutique pour m’approcher d’elle. Suffisamment pour qu’elle m’agresse à coup de bisou. Même si je ne suis pas très tactile, il y a des codes sociaux auxquels on ne peut échapper. « Non! On n’est pas fermé ! On a genre une panne informatique de la plus haute importance ! Je remplissais une fiche de suivi d’un client qui… Bon, OK, je mattais des vidéos de chats sur YouTube, et la bouse connectée n’a pas supportée. »

Elle enchaîne sur le temps qui passe, et ce genre de politesse que l’on se dit lorsque l’on croise une connaissance ou un ami. Ça, par contre, j’aime bien ! « Pour sûr ! Tu viens me voir pour trois raisons ! Quand tu veux entretenir ta tire. Quand tu veux réparer ta tire. Et enfin, quand tu décides de t’occuper un peu de ton vieil ami et de laisser ta tire de côté ! » répondis-je de façon tout aussi taquin. Ç’aurait été un mec, elle aurait eu un coup de poing sur l’épaule en mode bonhommes qui se la jouent gros durs gonflés aux stéroïdes. « Sinon… ça va. Enfin j’veux dire… J’me fais un peu chier quoi. Donc j’espère que toi aussi ça va et que t’as rien à faire aujourd’hui car je vais prendre tout mon temps pour l’entretien de ton tas de ferraille. Allez ! File-moi les clefs, j’la fous à l’intérieur et on va se mettre au chaud ! »

J’attrape lesdites clefs qu’elle me tend et grimpe. Je réponds à sa phrase : « Pour sûr. Les caisses dans le genre sont des petits bijoux. Il faut en prendre soin. Jamais je ne pourrai faire de mal à un bébé pareil. Tu n'as pas en t'en faire. » Je démarre sa caisse et la gare dans l’atelier. J’en sors et lui fait signe d’entrer en ajoutant : « Allé ! Viens, Lupe ! Le chef est pas là, et son système informatique est tellement mal branlé que ses caméras de sécurité passent par le PC que j’ai flingué. Il ne saura même pas que j’ai enfreins le règlement en faisant entrer une civile ici ! »

Je recentre mon attention sur la caisse et regarde le kilométrage actuel. J’actionne la commande pour déverrouiller le capot et m’en approche pour l’ouvrir, tout en commentant ce geste d’un : « Allez, ma jolie ! Fait pas ta prude avec moi ! Ce n’est pas la première fois que je vois ce qu’il y a sous ta jupe ! »
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