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 Aux portes de l'enfer [Reese & Nathan]

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Nathan Miles
Nathan Miles
Métier : Capitaine de la 29e division d'infanterie
Informations : Est né à Hartford, Connecticut | A été un enfant turbulent mais aimé | Réputation d'hommes à femmes | A été envoyé à l'armée par son père, militaire, après un accident de moto qui lui a coûté une fracture ouverte | A vite monté les échelon jusqu'à devenir capitaine d'infanterie | Bon tireur | Est arrivé à Boston quand la 29e division d'infanterie y a été envoyée pour renforcer la sécurité | Vit dans un appartement de fonction sommaire | Garde un Beretta M9 passé sous le manteau quand l'armée américaine est passée aux pistolets Sig Sauer | A déjà tué des rôdeurs | Ses deux parents sont morts de la grippe rouge | N'a plus de nouvelle de sa petite soeur, Eve, depuis la fermeture de la ville | S'appuie de toutes ses forces sur l'Etat-major qu'il considère comme son dernier point de repère | A de plus en plus de mal à supporter la situation | Insomniaque | Fumeur compulsif
Véhicule : Chevrolet Cheyenne C10 de 1978, noir mat
Inventaire : (Perso) Pistolet Beretta M9, quelques paquets de clopes, une trousse de premier secours chez lui | (Pro) Fusil M4, pistolet Sig Sauer XM17, couteau de chasse
Jeu 28 Juin - 11:13

Qu’est-ce qu’il y a de pire que des tas de chairs ambulants, une épidémie mondiale, une crise économique, sociale et sanitaire planétaire, les risques de révolte permanents et la bouffe rationnée ? L’ennui. L’ennui dans un monde envahi de tas de chairs ambulants nés d’une épidémie mondiale responsable d’une crise économique, sociale et sanitaire planétaire engendrant des risques de révolte permanents à cause du rationnement de la bouffe. Et qu’est-ce qu’il y a d’encore pire que cela ? Être un militaire condamné à l’ennui dans un monde envahi de tas de chairs ambulants nés d’une épidémie mondiale responsable d’une crise économique, sociale et sanitaire planétaire engendrant des risques de révolte permanents à cause du rationnement de la bouffe.

J’écrase ma dernière cigarette sous mon talon et vérifie que j’ai bien mon paquet neuf sur moi en palpant la poche poitrine de ma veste. Mon soupir est tellement profond que trois types tournent le regard vers moi quand je les dépasse. Je ne connais pas grand monde ici. Ce ne sont pas les gars avec lesquels je travaille en général. Manque de moyens humains m’a-t-on dit. Ma division a été placée en renfort pour la surveillance de la grille pendant au moins trois semaines. Tous mes hommes ont crié à l’outrage, se voyant réduits à l’état de simples sentinelles malgré leur entraînement qu’ils ont qualifié « d’élite ». J’ai dû me fendre d’un putain de discours à la politicard pour leur rappeler la mission qui est la nôtre, l’importance du mur pour la protection des habitants, le partage des tâches visant à la sécurité avec tous les autres services sans exception… Que des conneries auxquelles plus personne ne croit, moi y compris, mais qui suffisent pour le moment à tenir mes gars tant que c’est moi qui les balance. Pour combien de temps encore, je n’en sais rien. Ce que je sais en revanche, c’est que les regards qu’ils m’ont lancé en réponse m’ont bien dit une chose : ils ne croient pas en ce putain de mur, et ils savent que je n’y crois pas non plus. Indispensable, il l’est, bien évidemment. Insuffisant, il l’est plus encore. Pour trois bandits, deux survivants paumés, et même un petit groupe d’infectés, il pourra tenir. Mais jamais pour une véritable menace telle que celle qu’on nous annonce depuis quelques jours. Il paraît que New-York est tombée, au Nord. Nous attendons des milliers de réfugiés d’un jour à l’autre… et les horreurs qu’ils traîneront avec eux. Nous peinons déjà à maintenir l’équilibre chancelant qui règne dans Boston. Je n’ose même pas imaginer ce qu’il adviendra de la ville avec plusieurs milliers de bouches à nourrir, de malades et de truands supplémentaires. On croit qu’il y a une fin à l’enfer. J’ai plutôt l’impression que c’est un chemin interminable qui attend de tous nous voir tous trébucher l’un après l’autre, sans qu’il n’y ait jamais de vainqueur.

Je grimpe dans mon pick up et claque la portière avant de mettre le contact. Comme on a visiblement décidé de me gâter, on m’a posté aux grilles les plus éloignées, en pleine verte, aux frontières de l’Etat. Je n’ai même pas pu emmener un de mes gars pour faire la conversation. Non. Il paraît que je suis avec une flic et qu’elle m’attend déjà. Il est bientôt 20h. On s’occupe d’une des rondes de nuit. De quoi bien s’emmerder… Je peste tout seul au volant de ma bagnole jusqu’à arriver au point de rendez-vous. Je me gare et récupère mes armes sur la banquette et me rapproche d’un gars qui a l’air un peu paumé, près du grillage. Il doit être là seul comme un con depuis un moment.
- Hey. Je suis le capitaine Nathan Miles. Je cherche l’agent Reese Maddox. C’est pour la relève…
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Jacob E. Ross
Jacob E. Ross
Administratrice
Métier : Rancher
Informations : Aux portes de l'enfer [Reese & Nathan] Ross-family1

Physique - 1m90 » 95kg » Cheveux longs ramenés en arrière, barbe de plusieurs jours mal entretenue, yeux noirs » Plusieurs cicatrices sur les mains et les bras dues à son métier » Gabarit imposant, Jacob se tient voûté pour se faire plus petit » Porte un médaillon qui appartenait à sa mère autour du cou avec une croix chrétienne

Détails - Grand timide, il bégaie face à des inconnus, ne va jamais vers les autres » Passionné par sa profession, il passe le plus clair de son temps avec les animaux » Tempérament d'apparence solitaire, Jacob aime pourtant la compagnie des autres » A été marié, deux fois » Il a un fils, appelé Victor qui a 20 ans, avec qui les relations sont compliquées, voire conflictuelles » Sa demi-sœur, Phoebe, et son demi-frère, Cooper, sont avec lui » Abhorre la violence sous toutes ses formes, il privilégie le dialogue à l'action » Les gens le trouvent faible psychologiquement, Jacob est un grand sensible, trop gentil » Fervent croyant depuis toujours » Les préceptes de New Eden sont parfois en conflit avec sa morale, il souffre silencieusement de devoir les appliquer. Jacob ne se dressera sous aucun prétexte contre l'ordre en place, trop reconnaissant que sa famille et lui soient en vie grâce à eux.

Présent -
Dim 1 Juil - 11:27

Elle ouvrit péniblement les yeux. La lumière l’agressa, elle papillonna des cils en essayant d’émerger. A côté d’elle Ayden qui tentait doucement de la réveiller. Le dos douloureux à cause de la position qu’elle avait adopté sur son canapé de fortune, et surtout des ressors des coussins qui lui rentraient dans les muscles, la brune se redressa en sentant une chute de tension la faire vaciller. Elle était éreintée, mais pas d’avantage que les autres qui ne savaient plus comment venir à bout de cette vie. Elle n’avait réussi qu’à grapiller que quelques heures, pas de quoi tenir longtemps, même si elle n’avait pas le choix à dire vrai. De toute façon, ils avaient beau s’en plaindre, ça ne changeait strictement rien à ce qu’il se passait.

« Tu vas être en retard… » Souffla son époux en venant déposer un baiser sur son front.
« Ouais… Je suis pas persuadée que ça vaille la peine de se déplacer… » Rétorqua-t-elle.

Ayden lui offrit un sourire, avant de se redresser en l’aidant à faire de même. Toujours dans le brouillard, la brune profita d’un détour aux toilettes pour se rafraichir et se recoiffer rapidement. Elle avait beau faire, elle donnait l’impression de sortir à peine du lit, ou alors d’être malade. Ses traits tirés, ses cernes marqués, ses cheveux en bataille… Reese savait d’avance que la nuit allait être incroyablement longue.

Son retour dans le bureau lui permit d’embrasser son mari, et de lui demander d’être prudent ce soir. Il lui demanda de même, avec un sourire encourageant. La promesse en plus de se retenir au courant de l’avancée des choses. Elle ne voulait pas qu’Ayden puisse s’inquiéter, qu’il pense qu’elle se mettait dans une situation difficile. Elle l’avait prévenu avant de s’en aller : ça allait être probablement très ennuyeux, malgré les dernières nouvelles du monde. La zone n’était pas à risque, et surtout, on n’attendait pas d’elle qu’elle libère un quartier entier…

Ça allait être de la surveillance basique, pour veiller à ce qu’aucun infecté ne pénètre dans l’état. Avec la chute de New York, l’expansion de la maladie, tout ça… Mieux valait veiller au grain, même si ces dispositions étaient forcément désuètes vu l’étendue du désastre…

Ça ne l’empêcha pas de grimper dans son véhicule et de s’y rendre. La musique dans l’habitacle, la fenêtre ouverte pour se tenir éveillée, l’impression que la route était interminable, Reese finit néanmoins par arriver où elle le désirait. Se détachant, attrapant ses affaires, s’armant en conséquence, elle n’eut aucun mal à retrouver, avec sa tête de déterrée, la personne en charge. Pile au moment où on l’appelait :

« J’suis là. Désolée du retard. » Elle tendit la main vers son coéquipier : « On devrait s’y mettre : plus tôt ça commence, plus tôt ça s’termine. » Ajouta-t-elle. « La route n’a pas été trop compliqué pour vous ? » S’enquit la brune pour essayer de faire la conversation, et permettre de tuer le temps plus rapidement.
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Nathan Miles
Nathan Miles
Métier : Capitaine de la 29e division d'infanterie
Informations : Est né à Hartford, Connecticut | A été un enfant turbulent mais aimé | Réputation d'hommes à femmes | A été envoyé à l'armée par son père, militaire, après un accident de moto qui lui a coûté une fracture ouverte | A vite monté les échelon jusqu'à devenir capitaine d'infanterie | Bon tireur | Est arrivé à Boston quand la 29e division d'infanterie y a été envoyée pour renforcer la sécurité | Vit dans un appartement de fonction sommaire | Garde un Beretta M9 passé sous le manteau quand l'armée américaine est passée aux pistolets Sig Sauer | A déjà tué des rôdeurs | Ses deux parents sont morts de la grippe rouge | N'a plus de nouvelle de sa petite soeur, Eve, depuis la fermeture de la ville | S'appuie de toutes ses forces sur l'Etat-major qu'il considère comme son dernier point de repère | A de plus en plus de mal à supporter la situation | Insomniaque | Fumeur compulsif
Véhicule : Chevrolet Cheyenne C10 de 1978, noir mat
Inventaire : (Perso) Pistolet Beretta M9, quelques paquets de clopes, une trousse de premier secours chez lui | (Pro) Fusil M4, pistolet Sig Sauer XM17, couteau de chasse
Dim 8 Juil - 23:27

L’ahuri me regarde comme si je venais d’une autre planète. Cette mission n’a pas encore commencé que j’ai hâte qu’elle se termine. Je ne sais même plus quand est censée arriver notre relève, à nous. Je retiens la remarque désobligeante qui me brûle les lèvres quand le bruit de moteur d’un autre véhicule annonce la venue d’une autre énergumène. Une jeune femme aux cheveux bruns sort de l’habitacle, armée, le pas sûr. Certainement celle qui est supposée m’accompagner. Je ne suis finalement pas arrivé le dernier. Je serre la main qu’elle me tend avec assurance en arrivant à ma hauteur.
- Bonsoir. Capitaine Nathan Miles. Si seulement ce que vous dites pouvait être vrai.
J’ai un sourire mi-amical mi-dépité à l’idée de cette garde qui ne s’achèvera qu’à l’heure précise que nos supérieurs ont décidée, qu’importe le moment où on arrive. Et c’est bien dommage. Rien que l’illusion de gagner cinq minutes m’aurait enchanté.
- Aucun souci sur la route. Tout était absolument morne… Un peu comme ici, d’ailleurs.
J’ai du mal à cacher ma mauvaise humeur, même si je sais le froid qu’elle peut amener à l’ambiance… En même temps, pour « l’ambiance » extraordinaire prévue pour cette soirée…  
- Enfin… il vaut mieux ça, paraît-il.
Je tente un sourire encore un peu crispé. Quitte à choisir, il est vrai que je préfère m’emmerder comme un rat mort plutôt que de devoir appeler tout le monde en renfort parce que les infectés ont décidé de tous passer leurs vacances d’été à Boston.

Je me retourne alors vers le gars qui était dans la garde précédente et lui lance :
- Rien à signaler lors de la dernière garde ?
- Heu… Non, capitaine. Tout était calme.
- Merveilleux…
Oh, douce ironie, quand tu nous tiens… Je tire sur le bas de ma veste pour la remettre droite et prends une bonne inspiration avant de balancer :
- Eh bien dans ce cas, souhaitez-nous une nuit toute aussi triste que le fut votre journée. Agent Maddox, c’est quand vous voulez.
Je fais un signe comme pour l'inviter à ouvrir la marche et je me dirige d’un pas sûr mais légèrement las jusqu’aux grilles qui entourent tout l’Etat du Massachusetts. Je marche sans trop d'entrain, le regard posé sur la campagne de l’autre côté des frontières. Je me demande ce qu’il se passe par-delà les collines, quels êtres se rapprochent ou s’éloignent de Boston à l’instant où nous poireautons de ce côté-ci. J’aimerais bien avoir Sanders dans le coin, avec son humour cinglant quoiqu'un peu lourd. On s’ennuierait moins. Je ne connais rien de Maddox. Et j’ai moins de facilité à aborder les gens que dans mes jeunes années. Je finis pourtant par me racler la gorge et me force à lui lancer :
- C’est votre première garde, agent Maddox ? Dites-moi que vous avez de l’expérience qui vous permette de ne pas mourir d’ennui pour les longues heures qui nous attendent…
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Jacob E. Ross
Jacob E. Ross
Administratrice
Métier : Rancher
Informations : Aux portes de l'enfer [Reese & Nathan] Ross-family1

Physique - 1m90 » 95kg » Cheveux longs ramenés en arrière, barbe de plusieurs jours mal entretenue, yeux noirs » Plusieurs cicatrices sur les mains et les bras dues à son métier » Gabarit imposant, Jacob se tient voûté pour se faire plus petit » Porte un médaillon qui appartenait à sa mère autour du cou avec une croix chrétienne

Détails - Grand timide, il bégaie face à des inconnus, ne va jamais vers les autres » Passionné par sa profession, il passe le plus clair de son temps avec les animaux » Tempérament d'apparence solitaire, Jacob aime pourtant la compagnie des autres » A été marié, deux fois » Il a un fils, appelé Victor qui a 20 ans, avec qui les relations sont compliquées, voire conflictuelles » Sa demi-sœur, Phoebe, et son demi-frère, Cooper, sont avec lui » Abhorre la violence sous toutes ses formes, il privilégie le dialogue à l'action » Les gens le trouvent faible psychologiquement, Jacob est un grand sensible, trop gentil » Fervent croyant depuis toujours » Les préceptes de New Eden sont parfois en conflit avec sa morale, il souffre silencieusement de devoir les appliquer. Jacob ne se dressera sous aucun prétexte contre l'ordre en place, trop reconnaissant que sa famille et lui soient en vie grâce à eux.

Présent -
Lun 23 Juil - 10:21

Elle n’était visiblement pas la seule frustrée de se retrouver ici pour perdre du temps. Même si ça ne les enchantait pas, ni l’un ni l’autre, Reese savait qu’ils n’étaient pas les plus mal lotis du lot. Et qu’à ce titre, sans doute devaient-ils s’estimer chanceux. Avec un peu de veine, ils auraient même le temps de se taper une petite sieste ou peut-être qu’ils dénicheraient un jeu de cartes perdus quelque part. Il ne fallait pas trop compter là-dessus, mais au moins avaient-ils des alternatives à un affrontement direct avec des morts :

« Pour en avoir vu des pires, je peux vous assurer qu’il vaut mieux ça… » Souffla-t-elle. « Même si ça n’enchante personne de perdre son temps. »

Oui, elle était préparée au pire. Il fallait dire qu’elle l’avait vécu plusieurs fois depuis, et que les choses n’allaient malheureusement pas en s’arrangeant pour eux. A priori, personne n’était à l’abri depuis plusieurs mois déjà, et si la situation se « maintenait » maladroitement sur Boston, ça ne durerait pas éternellement. Alors, certes, aujourd’hui c’était à eux de garder un pan de frontière dans l’espoir de ne pas mourir d’ennui. Mais qui disait que dans deux jours, ces frontières tiendraient ?

« Avec mon partenaire, on a tendance à jouer à des jeux quand ça arrive… » Souffla-t-elle avec un air clairement mitigé. « Du genre, compter les voitures rouges, ou le jeu du Johnny Depp, si vous connaissez… »

Pour tout dire, elle n’était pas persuadée d’assumer ses propositions. Nathan allait la prendre pour une idiote avec un badge, au mieux. Même si elle n’avait pas eu l’occasion de trimer avec lui jusqu’ici, et qu’elle n’était pas persuadée de le retrouver pour une autre mission, l’idée de lui faire mauvaise impression ne l’enthousiasmait clairement pas.

« Ne vous attendez pas à du grand art. ça passe juste le temps… » Souffla-t-elle simplement en haussant les épaules, un peu par dépit. « Et vous alors ? Les confrontations avec les infectés sont légions, ou vous êtes encore épargnés ? » Demanda-t-elle pour lancer le sujet franchement.

Autant être au fait. Papoter de tout et de rien finirait bien par leur faire perdre quelques heures s’ils parvenaient à entretenir le foyer.
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